🏏 Comment Changer Les Cordes D Une Comtoise

Larupture d'une chaĂźne et d'avoir Ă  les partenaires de votre guitare est intimidant pour les dĂ©butants et les skieurs intermĂ©diaires semblables Lesarchives par sujet : jules ecorcheville. PrĂ©cĂ©dent 1 234 5 Suivant Exposition - L'Art au Manoir. Sculpture, Peinture Taden 22100 Du 01/09/2022 au 15/09/2022 Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 11h Ă  19h - Art2Co : dĂ©co mobilier - Virginie Matz : peinture - Tifenn Pinson : peinture - Mimi Labeyrie : peinture - Michael Hebert : peinture - LaĂ«titia-May Le GuĂ©laff : sculpture - Julie Commentchanger les cordes d'une guitare ? Source: et en complĂ©ment 4 astuces. La guitare pour les nuls (cliquez sur l'image) Guitare d'Ă©tude pas cher (cliquez sur l'image) Guitar HĂ©ro 5 + guitare (toute console) (cliquez sur l'image) D'autres vidĂ©os sur le thĂšme D'autres livres sur le thĂšme : Signalez nous un lien mort : Votre site parle de ce thĂšme par Ă©crit ou en AvecSĂ©bastien Goudey du Restaurant L'Escorneil Ă  Meroux. A gagner chaque jour de cette semaine, un repas %26quot;soirĂ©e comtoise%26quot; pour 2 personnes dans Indexdu forum â€č Les forums horlogers â€č Forum technique; Modifier la taille de la police; Imprimer le sujet; FAQ; remplacer les cordes de ma comtoise. ModĂ©rateurs: fabala, M.A.S.O, magellan. RÈGLES DU FORUM, À LIRE IMPÉRATIVEMENT AVANT LE 1ER POST . 19 messages ‱ Page 1 sur 2 ‱ 1, 2. remplacer les cordes de ma comtoise. par metge le 23 Oct Commentchanger les cordes d’une guitare ? Changer les cordes de sa guitare est une opĂ©ration de base que tout guitariste doit apprendre Ă  faire au mĂȘme titre que l’apprentissage des premiers accords. Ce savoir spĂ©cifique vous accompagnera pendant toute votre vie de musicien et deviendra vite un rĂ©flexe au bout des trois ou quatre premiĂšres fois. Tout d’abord, il y a deux Tournerles vis de selle avec une clĂ© Allen de la gauche pour abaisser les cordes, et tourner les vis de selle pour le droit de soulever les cordes. RĂ©glez chaque chaĂźne si seulement une carte de visite peut se loger entre la chaĂźne et le manche. Accordez votre guitare et de tester les cordes. Comtoise Corde; Coucou; Divers; Goupille / Goutte; Lentille de balancier; Mouvement Quartz; Mouvement Radio pilote; ƒillet; Pendule de paris; Ressort pendule carillon; Suspension; Suspension 400j; Verre minĂ©raux bombĂ© de pendule; Verre minĂ©raux plat de pendule ; Verre plexi bombe de pendule; Verres plexi plat rĂ©veil ou pendule; Vis de pendule; Accu Kinetic, ECO DRIVE; Bonjouramateurs de vieilles horloges comtoises J en ai une qui me vient de mes grands- parents mais malheureusement, les deux cordes sur lesquelles on accro . Forum de collectionneurs : Le Deal du moment : -40% Machine Ă  cafĂ© avec broyeur KRUPS Voir le deal. 357.99 € Place de l'ours :: LA BROCANTE :: HORLOGERIE : RĂ©parer une horloge comtoise : 2 DescriptionDĂ©taillĂ©e. ModĂšle de corde conçue pour les horloges anciennes en chanvre tressĂ©, vous serez trĂšs satisfaits par sa soliditĂ©. Le kit comprend 2 cordes de 2 mĂštres chacune, 2 rondelles et 2 crochets. DiamĂštre de la corde : 2,5 mm. Plusde vidĂ©os comme celui-ci : votre visionnement, visitez https://www.long-mc Votreguitare n’a plus le mĂȘme son et ses cordes sont oxydĂ©es, il est temps de les remplacer. Ces tutoriels vidĂ©o vous apprennent en image Ă  monter un jeu de cordes sur votre guitare, qu’elle soit classique, acoustique ou Ă©lectrique. Votre guitare n’a plus le mĂȘme son et ses cordes sont oxydĂ©es, il est temps de les remplacer. Ces tutoriels vidĂ©o vous apprennent en image Ă  monter Lesmeilleures offres pour Etui ancien violon 4/4 sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d 'occasion Pleins d 'articles en livraison gratuite! Unecorde mal enroulĂ©e peut provoquer l'arrĂȘt de l'horloge. Il suffit alors de tirer lĂ©gĂšrement sur le poids pour dĂ©bloquer le chevauchement des deux brins. Lorsqu'elle est trop usĂ©e, effilochĂ©e ou Ă  fortiori cassĂ©e, la corde doit ĂȘtre remplacĂ©e par une corde neuve de mĂȘme diamĂštre. Comment rĂ©gler une pendule ancienne ? VpuhIgM. PubliĂ© le 29/11/2008 Ă  0540 Ça sent les fĂȘtes les bonnes Bouzigues sont de retour depuis quatre samedis sur l'Ă©tal de Sandra Blas, 12 ans de fidĂ©litĂ© sur la place du Vigan, devant Eurodif. Un des rares points de vente sur la ville avec la route de Toulouse, Morin-MarĂ©e et le marchĂ© couvert, oĂč l'on trouve les huĂźtres de l'Ă©tang de Thau, toujours bien salĂ©es, souvent bien charnues et excellemment laiteuses. Elles viennent directement tous les samedis matin d'un ostrĂ©iculteur de Bouzigues, Luc Jeanjean, Ă  Mourre Blanc. Les RĂ©citsCe chapĂźtre dĂ©crit les rĂ©cits de pĂ©lerins, membres de l'association ou pas qui souhaitent exprimer leur ressenti et faire partager leurs Ă©motions, leurs expĂ©riences...Si vous souhaitez vous aussi publier un texte dans cette rubrique nous vous invitons Ă  le faire parvenir au secrĂ©tariat ou au webmestre dont les coordonnĂ©es figurent Ă  la rubrique "Nous contacter".Merci d'avance Samedi 1er septembre 2018, avec quelques membres de l’AF-CCC, nous prenons la direction du Jura suisse pour rĂ©pondre Ă  l’invitation de l’Amicale Jurassienne des Amis de St Jacques, qui nous attend de pied ferme au pied de la CollĂ©giale de Saint-Ursanne. AprĂšs un mot d’accueil chaleureux et amical de M. Pierre-Alain Varrin, prĂ©sident de l’Amicale, assistĂ© de Nicolas, nous sommes pris en charge par une guide pour une visite de la CollĂ©giale visite qui commence par une incursion dans le musĂ©e lapidaire et ses sarcophages du temps de saint Ursanne. Notre guide prend le temps de nous dĂ©crire la biographie de ce saint, disciple de saint Colomban de Luxeuil. ArrĂȘt dans la cour du cloĂźtre ou rĂšgne une paix palpable, avant de pĂ©nĂ©trer dans l’église créée par les chanoines. Dans le sanctuaire, nous ne savons pas oĂč donner de la tĂȘte chapiteaux, fresques, statues, chƓur baroque, Ă©lĂ©ments romans et gothiques, etc
 Au cours de la traversĂ©e de ce site exceptionnel, nous ne manquons pas de nous arrĂȘter dans le cloĂźtre, devant les somptueuses photographies aĂ©riennes de la rĂ©gion rĂ©alisĂ©es par Roger Meier de DelĂ©mont Yann Arthus Bertrand n’a qu’à bien se tenir !AprĂšs ce bain de sacrĂ©, nous empruntons le magnifique pont Saint-Jean Saint-Jean NepomucĂšne pour les spĂ©cialistes, et en suivant les berges du Doubs, nous nous rendons Ă  la Chapelle de Lorette oĂč sont exposĂ©es les sculptures mĂ©talliques de M. Oscar Wiggli disparu en au centre-ville par l’une des cĂ©lĂšbres portes d’accĂšs. Les plus courageux empruntent les 186 marches qui accĂšdent Ă  l’ermitage oĂč se trouve la grotte de Saint-Ursanne et
de son ours. Pour finir en beautĂ©, nous nous retrouvons autour d’un verre offert par nos amis suisses fidĂšles Ă  leur hospitalitĂ© coutumiĂšre. Nous repartons, le cƓur plein d’images, de lĂ©gendes et de trĂ©sors patrimoniaux, sans oublier le trĂ©sor humain revendiquĂ© par tout jacquaire celui de la convivialitĂ©, de l’accueil et du partage !Nous remercions tout particuliĂšrement nos amis helvĂštes pour l’organisation de cette journĂ©e. Et puis, pour la petite histoire, nous les remercions tout particuliĂšrement pour une raison gĂ©ographique car c’est Ă  Saint-Ursanne que le Doubs fait une boucle magistrale pour pouvoir revenir en Franche ComtĂ© !!!Texte et photos Gabriel Vielle AF-CCC Impressions jacquaires 3 - De Nevers Ă  La Souterraine avec Anto... Antoine a repris le chemin de VĂ©zelay qu'il avait quittĂ© en Ă©tĂ© 2017 Ă  Nevers. Il nous fait partager la suite de son parcours rĂ©alisĂ© en juillet 2018 jusqu'Ă  La Souterraine. Saint Fromond Ă  Bonfol Suisse - Vendredi 11 mai 201 L'af-ccc a rĂ©pondu Ă  la sympathique invitation de l'Amicale Jurassienne du chemin de Saint-Jacques sans savoir prĂ©cisĂ©ment la teneur de la avions rendez-vous Ă  BeurnevĂ©sin Ă  7 heures. Jean et moi avons ratĂ© » le dĂ©part de la marche des pĂšlerins pour rallier Bonfol, cela Ă  quelques minutes prĂšs. L'exactitude suisse n'est pas un vain mot ! Nous nous sommes donc rendus directement Ă  l'Ă©glise de Bonfol, de style classique du dix-huitiĂšme siĂšcle. Un chemin de croix de la maĂźtre cĂ©ramiste Felicitas Holzgang, qui a appris la poterie dans ce village, orne les murs. Nous avons Ă©tĂ© chaleureusement accueillis par le prĂȘtre et nous engageons la conversation avec des personnes qui arrivent de loin pour participer Ă  cette journĂ©e festive. Nous retrouvons Nicole et Daniel, trĂšs curieux de savoir qui est Saint Fromond. La messe est cĂ©lĂ©brĂ©e en prĂ©sence de la dĂ©lĂ©gation de pĂšlerins de l'Amicale Jurassienne. Nicolas, leur animateur-coordinateur, prĂ©sente l’Amicale et le chemin de Compostelle du Jura suisse au dĂ©part de SoyhiĂšres. Les reliques de Saint Fromond, toujours vĂ©nĂ©rĂ©es, sont dans une chasse, Ă  droite du chƓur. Ce jour la chasse est exposĂ©e. Saint-Fromond est trĂšs prĂ©sent dans le coeur des habitants de Bonfol. Actuellement, chaque annĂ©e, le vendredi qui suit l'Ascension, cette date fait aussi office de fĂȘte du village, un pĂšlerinage dĂ©marre de l'Ă©glise Ă  l'issue de la messe. Ce jour encore, la procession s’est mise en chemin avec des animaux. En effet, Saint Fromond est rĂ©putĂ© pour ĂȘtre leur protecteur, et plus spĂ©cialement celui du bĂ©tail. Vaches, chevaux, Ăąnes, chiens, chats et mĂȘme tortues dans un panier, ont accompagnĂ© leurs maĂźtres. Un arrĂȘt a eu lieu Ă  la source surmontĂ©e de la statue du Saint Ă  la sortie du village, puis une priĂšre et la bĂ©nĂ©diction de tous les animaux s’est dĂ©roulĂ©e Ă  la chapelle dans la l'issue de la cĂ©rĂ©monie, un apĂ©ritif au vin fendant » du Valais a Ă©tĂ© servi aux participants humains seulement !. Nous avons trinquĂ© Ă  cette journĂ©e de tradition vivace, hors du temps, tellement vraie et culte de Saint FromondOn ne sait pas rĂ©ellement d'oĂč vient Saint-Fromond. En effet, il n’existe pas de sources historiques fiables. Il pourrait, selon l’une des traditions, ĂȘtre originaire d'Irlande et aurait accompagnĂ© Saint-Ursanne et Saint-Imier. On le voit paraĂźtre au dĂ©but du VIIe siĂšcle. Il aurait vĂ©cu une vie d'ermite pendant 75 ans Ă  Bonfol et serait mort Ă  105 ans, assassinĂ© par deux Ă©tait connu pour ĂȘtre le protecteur des animaux, spĂ©cialement celui du bĂ©tail contre les maladies. Les habitants des quatre hameaux Ă©taient venus s'Ă©tablir "Sous les ChĂȘnes" pour se mettre sous la protection de l' Fromond a dĂ» attendre douze siĂšcles pour qu’on lui rende hommage une chapelle Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en 1866, le registre des permis de construire de la commune en est cher au coeur des habitants de Bonfol. Depuis le XVIIĂšme siĂšcle, des pĂšlerinages viennent aussi du Doubs et de l'Alsace, des miracles auraient eu lieu. Le saint est invoquĂ© pour faire cesser les Ă©pizooties qui dĂ©solaient les Brun-Vaunier Le dernier pĂšlerin 2017 Ă  l'accueil chrĂ©tien des Soeurs de l'Alli... DouchĂ©, rĂ©chauffĂ©, AdrÍan a pris place, ce mercredi 21 dĂ©cembre, devant une assiette de soupe fumante, servie par les SƓurs de l’Alliance Ă  la maison Saint-Denis Ă  Belfort oĂč il a pu passer la nuit bien Ă  l’abri. Mais c’est avec plaisir qu’il a laissĂ© le potage refroidir pour conter avec enthousiasme sa pĂ©rĂ©grination. A 27 ans, AdrÍan a dĂ©cidĂ© de tenter une expĂ©rience de vie sur les chemins de Compostelle en Europe. Parti de Prague depuis six semaines, il a fait de belles rencontres en Allemagne, parcouru de trĂšs longues Ă©tapes, n’a pas trouvĂ© chaque soir de quoi se loger. Mais il veut surpasser ses limites, tout connaĂźtre ». Seul souci ses finances. Un ami lui avait dit qu’il fallait peu d’argent pour marcher, mais, dans un mĂ©lange d’anglais, d’espagnol et de français, le jeune Uruguayen relate des hĂ©bergements Ă  35 ou 45 €, alors qu’il avait prĂ©vu une dizaine d’euros par Ă©tape. PassionnĂ© d’écriture, de chant, il garde confiance pour arriver au bout de son projet. UltreĂŻa ! Nicole Quinze jours de permanence Ă  l'accueil Europa Compostela » Sylvie et Jean-François Vitrey, de Beaucourt 90 ont assurĂ©, en aoĂ»t 2017, deux semaines de permanence au local de la FĂ©dĂ©ration Française des Associations des Chemins de Compostelle FFACC au n° 4, Rue BecdeliĂšvre au Puy en Velay. Ils racontent tout le plaisir qu'ils ont eu Ă  se mettre au service des autres, mais aussi leur chemin, quelques annĂ©es plus tĂŽt 
.., avec le souvenir du long pĂ©riple qui les a amenĂ© Ă  accepter cette mission Le 5 avril 2012, parti de HĂ©ricourt, lĂ  oĂč se trouve la coquille balise la plus proche de mon domicile, en compagnie d'un collĂšgue de travail, Michel, je faisais mes premiers pas sur le Chemin. La magie a opĂ©rĂ© partis pour 15 jours, on en a fait 21. La suite, tous les pĂšlerins la connaissent 
. l'annĂ©e suivante, on partait pour 5 semaines, et, lĂ  encore on a jouĂ© les prolongations. Le 23 septembre 2013, je traversais Le Puy en pĂšlerin. Qu'y ai-je vu, Ă  part la messe et la bĂ©nĂ©diction des pĂšlerins ? Pas grand-chose ! Et mon chemin a continuĂ© 
. Et il continue encore ....En acceptant cette permanence, qui pour nous fut une vraie mission, nous avons Ă©tĂ© comblĂ©s, Ă  fortiori avec les processions et les offices de la fĂȘte de l'Assomption, les animations estivales, les balades de proximitĂ©, les nombreuses visites qui nous plongent dans des siĂšcles d'histoire...Il nous est mĂȘme arrivĂ© de dĂ©marrer l'Ă©tape Le Puy/Saint-Privat, sur quelques kilomĂštres, avec les pĂšlerins du jour, et faire demi-tour afin de rejoindre notre 10 h Ă  12 h 30 et de 14 h Ă  18 h, fidĂšles au poste, nous avons Ă©changĂ© avec prĂšs de 350 personnes par semaine, rĂ©parties essentiellement en quatre catĂ©gories touristes ou curieux, seulement intĂ©ressĂ©s de savoir comment ça marche et de se faire au passage une petite idĂ©e ou une page d'Histoire. On rencontre ceux qui sont prĂȘts Ă  partir et qui se documentent Ă  fond sur les meilleures conditions pour rĂ©ussir leur premiĂšre expĂ©dition, eux-mĂȘmes dĂ©jĂ  persuadĂ©s que leurs premiers pas sont importants ; ils sortent gĂ©nĂ©ralement rassurĂ©s et confortĂ©s par nos conseils et nos tĂ©moignages. On voit aussi les pĂšlerins, qui comme je l'eus fait, ne font qu'Ă©tape, et s'enquiĂšrent de la suite Ă  la lueur de notre expĂ©rience. On reçoit enfin les anciens qui passent nous saluer, en ne manquant pas de nous faire part avec nostalgie des moments qui ont marquĂ© leur pĂšlerinage, et quand il y a des futurs pĂšlerins qui tendent l'oreille, ça fait chaud au cƓur de voir que le pĂšlerin d'hier est le meilleur ambassadeur et parrain » du pĂšlerin de demain 
En conclusion, je dirais que, lĂ  encore, dans ce monde magique du Chemin de Compostelle, quand on y a goĂ»tĂ© on en redemande ! »Jean-François Nous sommes partis de Belfort en juin 2017 pour arriver Ă  Rome le 15 aventure !Nous allons vous prĂ©senter plusieurs aspects de ce commençons aujourd’hui en vous parlant des fresques rencontrĂ©es sur la partie italienne du chemin. Martine et RenĂ© RandonnĂ©e-aventure au Yunnan - Septembre 2017 Notre association est affiliĂ©e Ă  la FĂ©dĂ©ration Française de la RandonnĂ©e. Les membres de l’AF-CCC qui adhĂ©rent Ă©galement Ă  la FFR peuvent participer aux voyages et marches proposĂ©es par la FĂ©dĂ©ration de randonnĂ©e. Nicole Ridey a profitĂ© de cette opportunitĂ© pour dĂ©couvrir des territoires lointains en Chine. Voici son rĂ©cit. DĂ©but septembre, j’ai participĂ© Ă  une randonnĂ©e-aventure aux confins du Tibet, Ă  la dĂ©couverte de la vallĂ©e de Sanghri-La dans la province du Yunnan. Les Ă©tapes d’une vingtaine de kilomĂštres s’étageaient entre 2500 et 3000 avec un dĂ©nivelĂ© de 500 Ă  1000 m. Les conditions climatiques estivales Ă  la fin de la saison des pluies 25°, pas de prĂ©cipitations, ont permis de profiter pleinement de la beautĂ© des paysages. Nulle difficultĂ© n’a pu rĂ©sister Ă  la bonne entente et Ă  la bonne humeur notre groupe d’une dizaine de personnes. Les hĂ©bergements en hĂŽtel offraient un confort correct. Cependant, nous avons pu partager les conditions de vie des autochtones lors de trois nuits chez l’habitant », et regretter nos toilettes occidentales.Dans les villes, modernitĂ© et tradition se juxtaposent et se tĂ©lescopent. La religion, trĂšs prĂ©sente, rythme la vie quotidienne. Nous avons vu, pour certains visitĂ©, des temples et monastĂšres Ă  l’architecture tarabiscotĂ©e. Nous avons admirĂ© d’immenses champs multicolores de drapeaux de priĂšre, attachĂ©s sur des cordes soutenues par de grands mats en haut des collines. Mais aussi, un moulin de priĂšres particuliĂšrement gigantesque trente personnes sont nĂ©cessaires pour le mettre en mouvement. En ville, les postes de police sont nombreux mais les agents peu actifs. Mais c’est lors de nos excursions en montagne que notre passeport fĂ»t exigĂ©. Certaines zones sont interdites aux Ă©trangers notre guide a parois su ĂȘtre convainquant. A chacun des trois repas quotidiens, le menu Ă©tait identique rĂ©parti en neuf plats riz, soupe, lĂ©gumes, un peu de viande et poisson – Et des Ă©pices ! Il Ă©tait possible de se restaurer aux nombreuses cuisines en plein air qui, le long des trottoirs, pouvaient offrir des brochettes de sauterelles et autres insectes. Il est difficile d’exprimer le plaisir ressenti devant les superbes paysages, gorges et vallĂ©es, conquis Ă  la sueur de notre front et Ă  la force de nos mollets. Il a fallu franchir des ponts suspendus de plusieurs centaines de mĂštres dont un, particuliĂšrement impressionnant, avec son plancher en verre pour lequel des chaussons Ă©taient nĂ©cessaires pour Ă©viter les rayures. Les plus pressĂ©s ou courageux
 pouvaient recourir Ă  une tyrolienne. Le spectacle Ă©tait d’autant plus grandiose dans les gorges du Tigre que les rĂ©centes pluies avaient gonflĂ© le dĂ©bit de la riviĂšre. Cette rĂ©gion, prĂ©servĂ©e de l’industrialisation sauvage et de la pollution inhĂ©rente des zones cĂŽtiĂšres, touristiquement peu frĂ©quentĂ©e, propose Ă  nos yeux occidentaux une espĂšce de douceur de vivre. Tout le monde s’est montrĂ© accueillant malgrĂ© la barriĂšre de la langue et nous avons partagĂ© des moments festifs. A la fin de la journĂ©e, il suffit d’un vieux radiocassette, ou d’un smartphone, pour improviser des dans un parc ou sur une place. Est-on plus gĂ©nĂ©reux lorsqu’on a peu Ă  partager ? Sylviane, pĂšlerine aux petites Ă©tapes sur le chemin franc-comtois... Sylviane a pris contact avec notre association en avril 2017. Son mail expliquait Je projette de faire une partie du chemin de Compostelle aux mois de septembre et octobre prochains de Angeot Ă  VĂ©zelay en 7 Ă  8 semaines. En effet, je suis porteuse d'un handicap moteur suite Ă  un accident de la circulation survenu il y a 10 ans. Ma hanche et ma jambe gauches ont Ă©tĂ© particuliĂšrement atteintes. Bien que j'aie rĂ©cupĂ©rĂ© de maniĂšre exceptionnelle, je garde des sĂ©quelles qui limitent mes possibilitĂ©s

. Serait-il possible que je fasse appel Ă  des membres de votre association ou Ă  des personnes que vous connaissez pour cette chaĂźne de solidaritĂ© ? », demandait-elle en prĂ©cisant qu’elle ne pourrait faire plus de 8 km par jour ni porter un sac Ă  dos. Voici son tĂ©moignage Ă  la fin de sa marche en Franche-ComtĂ© Voici un texte sur mon expĂ©rience de chemin du mois de septembre Ă  travers la Ă©tĂ© en marche sur le chemin de Compostelle Ă  travers la Franche-ComtĂ© durant 25 4 au 28 septembre, mes jambes m'ont portĂ©e. Elles sont devenues mes alliĂ©es, mes amies sur le chemin. Ils restaient raisonnables, les kilomĂštres 8 km par jour, 3 jours de marche et un jour de repos. Le jour de repos lorsqu'il arrivait, Ă©tait bienvenu ; me poser, me reposer et faire un peu plus connaissance avec celle ou celui qui m' je prĂ©parais mon voyage, certains de ceux qui avaient dĂ©jĂ  fait le chemin de Compostelle me disaient que 8 km par jour, ce ne serait pas possible. En Franche-ComtĂ© nĂ©anmoins, chaque jour, il y avait un accueil. Chaque aprĂšs-midi, il Ă©tait bon d'arriver quelque part, d'avoir un abri, un petit cocon et quelqu'un qui s'occupe de moi. De goĂ»ter le soin que chaque hĂŽte prenait pour m'offrir une place chez lui, un repas riche et convivial et un moment de rencontre a Ă©tĂ© unique et la Vie me surprend de tant de diversitĂ© de natures et de personnalitĂ©s avec tous les parcours individuels et la crĂ©ativitĂ© qui les jour j'avais Ă  chercher le rythme juste. Et chaque jour le vĂ©cu Ă©tait diffĂ©rent et nouveau. TantĂŽt bien dans mes pieds, je me sentais juste lĂ  dans chacun de mes pas. A d'autres moments, dans la forĂȘt, des arches naturelles m'invitaient Ă  faire un stop. Il y avait silence autour de moi. Mais quel vacarme dans ma tĂȘte ! Je cherchais Ă  faire silence en moi. Puis je me remettais en route. Un lien pouvait se crĂ©er avec les arbres ; c'est comme s'ils m'accueillaient eux aussi chez eux. Des moments traversĂ© beaucoup de forĂȘts dont la profondeur invite Ă  s'intĂ©rioriser. Et lorsque la rencontre se prĂ©sentait ensuite, l'ouverture et le contact se faisaient d'autant plus traversĂ©e de la Franche-ComtĂ© a Ă©tĂ© pour moi une belle aventure de simplicitĂ© et de rencontre qui a pu se rĂ©aliser grĂące Ă  un balisage trĂšs facilitant et une excellente qualitĂ© de chemin ; et Ă  une solidaritĂ© qui a permis que mon sac suive chacune de mes Ă©tapes. Le voir posĂ© lĂ  Ă  chacune de mes arrivĂ©es avait quelque chose de magique Ă  chacune et chacun de vous qui avez ainsi rendu possible ma marche sur le chemin de aussi Ă  mon mari Alexandre qui a organisĂ© cette chaĂźne avec vous ». Sylviane, une pĂšlerine aux petites Ă©tapes sur le chemin. Octobre 2017 De Gy Ă  Fisterra par le Camino del Norte - octobre 2017 Que dire de maniĂšre synthĂ©tique pour une " aventure " qui s'est Ă©talĂ©e sur quatre ans ?Ne minimisez pas votre rĂŽle ... En effet, quand je suis venu vous voir chez vous, Nicole, pour chercher crĂ©dencial et guide de l'AF-CCC, les recommandations donnĂ©es ont Ă©tĂ© bien utiles. On peut avoir le dĂ©sir d'aller Ă  Santiago et Fisterra, rĂ©alisation d'un voeu fait il y a de nombreuses annĂ©es je n'ose pas dire combien mais j'Ă©tais ado, enjoliver un peu la chose, mais on se rend compte que la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre toute autre, du moins pas celle Ă  laquelle on s'attendait. Parti de Gy, j'ai d'abord commencĂ© Ă  me perdre au bout de 5 Km. Heureusement en arrivant sur la route en direction de Valoreille, j'ai reconnu la photo qui figure sur le guide et rapidement retrouvĂ© mon chemin !En outre j'avais choisi Septembre pensant dans ma grade naĂŻvetĂ© que le temps serait clĂ©ment. Mauvaise pioche !Et puis, les Ă©tapes se sont succĂ©dĂ©es, avec des hauts et des bas ... mais vous connaissez qui est restĂ©e gravĂ©e dans ma mĂ©moire la premiĂšre fois que j'ai mis le poncho, il faisait du vent et je me suis dit qu'en me mettant dans le sens du dit vent, et en envoyant le poncho bien haut, j'arriverais Ă  couvrir mon sac Ă  dos. Aussi tot dit aussi tot fait, et le poncho m'Ă©chappe des mains et se retrouve 10 mĂštres plus loin ! Quelle rigolade ...En arrivant au Puy, j'ai tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  ma femme en lui disant " je l'ai fait " instant d'Ă©motion partagĂ©e !Et puis en rentrant chez moi, j'en ai parlĂ© autour de moi et finalement un petit groupe s'est constituĂ© pour continuer, l'annĂ©e suivante. Emotion Ă  Conques, et amusĂ© par " Le PĂ©nitentier " jouĂ© Ă  l'orgue ... La traversĂ©e de l'Aubrac sous la neige, et mon tube de crĂšme NOK donnĂ© Ă  un pĂ©lerin hĂ©miplĂ©gique qui faisait le camino avec sa femme sans connaĂźtre cette bĂ©nĂ©diction pour les pieds. Roncevaux et cette impression d'arriver Ă  la fin d'un cycle. La dĂ©cision prise Ă  la majoritĂ© de ne pas prendre le chemin des français mais de repartir d'Irun. Etape difficile pour moi en pays basque qui s'est traduite par une opĂ©ration de la hanche Ă  l' deux Ă©tapes cette annĂ©e 2017, une en mai, l'autre en septembre temps couvert, voire pluvieux encore et encore.Mais Saint Jacques veillait puisque nous sommes arrivĂ©s Ă  Compostelle sous un soleil rayonnant, itou pour la montĂ©e Ă  chance de voir fonctionner le Botafumero au cours de la messe des pĂšlerins et Ă©merveillement des richesses du musĂ©e de la rĂ©sumĂ© c'est d'abord une aventure intĂ©rieure que l'on peut vivre seul ou en partage. Merci Ă  mon Ange Gardien d'avoir Ă©tĂ© prĂ©sent tout au long de ce pour ceux qui font tout d'une traite, spĂ©cialement pour 2 allemandes, l'une rencontrĂ©e en arrivant Ă  Marnay au dĂ©but, et qui comptait arriver Ă  Compostelle mi-dĂ©cembre, l'autre, jeune, qui marchait en nu-pieds et se prĂ©nommait Yvonne parce que son pĂšre avait une admiration inconditionnelle pour le GĂ©nĂ©ral de Gaulle !!!Remerciements pour le chirurgien qui m'a posĂ© une prothĂšse totale de hanche et dont la famille Ă©tait originaire de grand merci au FrĂšre BenoĂźt de l'abbaye d'Acey pour son accueil et Ă  l'ensemble de la suis devenu un spĂ©cialiste du poncho et ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde, singuliĂšrement par fort vent !J'Ă©tais dĂ©jĂ  allĂ© Ă  Compostelle, mais coup de blues Ă  Fisterra au Km 0,000 en se disant que c'Ă©tait le terme de l'aventure qui avait durĂ© 4 ans et un peu plus de 2100 enfin, un conseil si vous hĂ©sitez sur le chemin Ă  prendre en Espagne, prenez celui du Nord. C'est dur mais si beau. Cela fait un mois maintenant que nous sommes rentrĂ©s et petit Ă  petit les souvenirs se classent dans ma en vrac ce que je pouvais dire " Ă  chaud " enfin, Ă  tiĂšde ! . On s'oriente maintenant vers la via Francigena ou le tro Breiz. A suivre. Jacques L., Noidans-les-Vesoul La Via Francigena a fĂȘtĂ© les 20 ans du parcours Martigny-Aoste - ... Ce fut de purs moments de bonheur, la montĂ©e de plus de 4 heures 13km dans la brume, pluie, neige, pas facile et l'apothĂ©ose au GSB St-Bernard de Menthon pas le bourguignon de CĂźteaux. Lieu mythique s'il en est un, toit de la Via Francigena europĂ©enne et ses 2470 m oĂč le temps change toutes les 4 h voire du pĂšre Raphael Duchoux et de l'ensemble de la communautĂ© du Grand Saint Bernard, journĂ©e a Ă©tĂ© bien courte pour rĂ©sumer les 20 ans de la Via vous joins le rĂšglement pĂšlerin du Grand Saint Bernard....sourireJacques Guy Impressions jacquaires 2 – Aout 2017 – De VĂ©zelay Ă  Nevers J'ai repris le Chemin depuis VĂ©zelay vers Nevers. Une marche courte cette annĂ©e mais des Ă©tapes longues ; 120 kms en 4 jours. DĂ©part de VĂ©zelay le dimanche aprĂšs la bĂ©nĂ©diction des pĂšlerins instant trĂšs fort que de s'avancer avec d'autres pĂšlerins dans le chƓur illuminĂ© par la lumiĂšre du matin irradiant les vitraux transparents et le vaisseau de pierre claire ; entourĂ© des fraternitĂ©s monastiques qui en aube blanche chantent d'une voix douce et Ă©thĂ©rĂ©e "N'aie pas peur ; quoi qu'il arrive Dieu t'aime et t'attend"... Je fonds en larmes, en me disant "ça y est c'est le dĂ©part". DĂ©part particulier cette annĂ©e puisque j'ai choisi cette fois de m'abandonner encore un peu plus Ă  la Providence dormir lĂ  oĂč mes pieds me porteront, une tente dans le sac et me remettre Ă  la bontĂ© et bienveillance des personnes rencontrĂ©es. Je ne fus pas déçu. Outre l'accueil Ă  Asquins de Philippe - rencontrĂ© lors d'un stage de chant au Puy en Velay, je fus ensuite accueilli chez des habitants lors de pauses lorsque le fardeau se faisait trop Ă©tape de 35 kms jusqu'au village de Thurigny, Ă  contourner la colline de VĂ©zelay entourĂ©e de vignobles, arpenter les collines environnantes, plaines et sous-bois. A Asnois je m'arrĂȘte quelques instants Ă  Saint Loup hors les murs, Ă©glise romane du 12Ăšme. Le portail est bas et Ă©troit contrairement Ă  la charpente et toiture massives. Les voĂ»tes sont basses, la pierre claire. L'Ă©glise est entourĂ©e d'un cimetiĂšre aux tombes enherbĂ©es entretenues par une Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles motivĂ©s. DeuxiĂšme Ă©tape le lendemain jusque Arbourse - et non Chateauneuf Val de Bargis comme l'indiquait mon topoguide sur la fin du chemin je me laisse guider par un panneau annonçant un refuge jacquaire dans ce village d'Arbourse. Bien m'en a pris la mĂ©tĂ©o que je n'avais pas consultĂ© annonçait un orage... qui vint tambouriner avec fracas aux huis du refuge en pleine nuit. Dans celui-ci, je rencontrais un marcheur fraichement retraitĂ©, ancien employĂ© et syndiquĂ© chez Safran, Jean-Louis. Avec l'Ɠil et la gouaille rieuses de mon oncle Denis, la moustache en plus et la barbe en moins, on s'entend vite bien. Nous marcherons ensemble jusque Nevers. L'Ă©tape le lendemain jusqu'Ă  la CharitĂ© sur Loire fut sous l'orage menaçant et la pluie drue. Nous traversĂąmes l'importante forĂȘt domaniale des Bertranges 7600 ha propriĂ©tĂ© naguĂšre du couvent des BĂ©nĂ©dictins de la CharitĂ© qui passa sous domaine royal en 1669 ; ses bois alimentent en partie l'industrie du meuble et la fabrique de merrains pour la tonnellerie. Ni la rectitude ni la monotonie des allĂ©es n'entamĂšrent notre entrain et nous arrivĂąmes Ă  La CharitĂ© en dĂ©but d'aprĂšs-midi. Les rives sablonneuses du camping de la Loire accueillirent mollement et sans enthousiasme marquĂ© les piquets de nos tentes avant que nous allĂąmes trainer nos guĂȘtres dans le centre-ville. Pauvres hĂšres Ă  La CharitĂ©, nous allĂąmes rincer nos yeux de la hauteur majestueuse des voĂ»tes de l'abbaye Sainte Croix Notre Dame. BĂątie par Hugues de Cluny en 1059 elle fut avec l'abbaye de Cluny au XIIe la plus importante Ă©glise de France, il n'en reste malheureusement que le et derniĂšre Ă©tape le lendemain vers Nevers, sans doute la plus Ă©prouvante par sa longueur 36 kms et la chaleur suffocante. A midi Jean-Louis et moi dĂ©jeunĂąmes sur le parvis de l'Ă©glise romane Saint Jean Baptiste Ă  Parrigny-les Vaux puis Ă  l'ombre d'un platane avant d'aller quĂ©rir de l'eau chez une habitante proche. Nevers fut une Ă©tape courte mais trĂšs instructive ne pas manquer l'Ă©glise Sainte Bernadette du Banlay, seul exemple d'architecture oblique de l'architecte Claude Parent. Sa double coque de ciment gris, les vitraux aux couleurs chaudes, le tabernacle en pierre de lave d'Auvergne, procurent une intĂ©rioritĂ© sereine. Autre lieu mais mĂȘme impression dans la cathĂ©drale Saint-Cyr et Sainte Julitte reconstruite aprĂšs la seconde guerre mondiale. Le chƓur roman de cette Ă©glise - qui compte un deuxiĂšme chƓur comme la cathĂ©drale de Besançon - comporte une fresque d'un Christ en majestĂ© dans sa finir, je rĂ©galai mes yeux de la finesse des faĂŻences de Nevers cĂ©lĂ©brant l'art et le savoir-faire des cuiseurs de terres et alchimistes des oxydes mĂ©talliques... Plus en intĂ©rioritĂ© mais un lieu dĂ©bordant d'Ă©nergie spirituelle, le couvent des sƓurs de la CharitĂ© oĂč Bernadette Soubirou vĂ©cut la derniĂšre partie de sa vie. Les fidĂšles peuvent se recueillir devant son corps "prĂ©servĂ© de toute dĂ©tĂ©rioration" tel qu'attestĂ© par les mĂ©decins Ă  sa mort. Son corps a nĂ©anmoins depuis Ă©tĂ© enduit dĂ©licatement de cire pour Ă©viter le noircissement du temps. Antoine Huriet La via francigena inaugurĂ©e en Haute-Marne, de Maranville Ă  Cirfo... Samedi 3 juin 2017, de nombreuses fĂ©es s’étaient penchĂ©es sur la via Francigena pour baptiser le tronçon Maranville/Cirfontaines-en Azois. Autour des fonds baptismaux, entre autres, la FĂ©dĂ©ration Française de randonnĂ©e Champagne/Ardennes, l’Office de Tourisme et la communautĂ© de communes des Trois ForĂȘts, les maires des communes concernĂ©es, dont Marie-Claude Lavocat, maire de Chateauvillain qui abrite un gĂźte romieu bien Ă©quipĂ©. A 9 h, les participants se sont retrouvĂ©s Ă  la salle des FĂȘtes de Maranville, oĂč, aprĂšs une agrĂ©able collation, l’assistance a Ă©coutĂ© Danielle Bertrand conter l’histoire de l’ArchiconfrĂ©rie Saint-Joseph. Trois pas plus loin, l’évĂȘque de Langres, Monseigneur Joseph de Metz-Noblat, entourĂ© des notables du village, dĂ©voilait la plaque du pĂšlerin sur l’église avant que les participants visitent l’édifice religieux. Sous un soleil brĂ»lant, un bon groupe de marcheurs s’est mis en route pour une longue et chaude montĂ©e afin de rejoindre la Via Francigena qui, en forĂȘt, l’a menĂ© Ă  Cirfontaines-en-Azois. LĂ , une nouvelle plaque du pĂšlerin fut encore dĂ©voilĂ©e sous les applaudissements. Monseigneur Metz-Noblat fit valoir, dans un discours consensuel, la dimension spirituelle du pĂšlerinage qui conduisit, en 990, l’évĂȘque de Cantorbery, SigĂ©ric, jusqu’à Rome, dimension qui doit perdurer chez les pĂšlerins et marcheurs actuels. Le secrĂ©taire de Spiritualitas in Francigenam », lui, s’est plus attachĂ© Ă  prĂ©ciser les aspects pratiques, voire commerciaux et touristiques de la nouvelle association. Une chorale ambitieuse apporta la note musicale Ă  la manifestation. C’est sous des abris de toile protĂ©geant du soleil que se dĂ©roula le repas prĂ©parĂ© par des bĂ©nĂ©voles du village. Les membres de l’ACCR-BFC venus en nombre, le secrĂ©taire de la fĂ©dĂ©ration française de la Via Francigena FFVF, Jacques Guy, et deux reprĂ©sentants de l’Af-ccc, Daniel et Nicole, ont partagĂ© dans la bonne humeur la mĂȘme table autour des frites, saucisses, jambon servis en abondance. La grande chaleur fit place Ă  de gros nuages gris. Sans gĂȘner personne, le repas Ă©tait terminĂ© et chacun pouvait repartir chez soi, content du bon moment passĂ© ensemble. Nicole BlivetPhotos Daniel et Nicole Blivet Un week-end Ă  Champlitte sur la Via francigena - 13 et 14 mai 201... C’est un week-end de rencontre sur la via Francigena, haut en couleurs, riche en dĂ©couvertes, que nous ont proposĂ©, samedi et dimanche 13 et 14 mai, nos amis de l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome - Bourgogne/Franche-ComtĂ© ACCR-BFC. Raison de plus pour avoir cochĂ© dĂšs le dĂ©but de cette nouvelle annĂ©e ce week-end sur nos agendas entretenir de bonnes relations avec les autres associations jacquaires et romieuses rĂ©gionales voire françaises et Ă  Champlitte, en Haute-SaĂŽne, place forte du comtĂ© de Bourgogne du XIIIĂš au XVIIĂš siĂšcle, aujourd’hui tĂȘte de pont en France de l’Association europĂ©enne des Vie Francigene AEVF, aux confins de la CĂŽte d’Or, aux marches de trois provinces, la Bourgogne, la ComtĂ© et la Champagne, que nous nous rassemblons. Les dieux du ciel sont la journĂ©e fut dĂ©jĂ  bien remplie mise en jambes sur le sentier d’interprĂ©tation des Pierres sĂšches », visite du musĂ©e dĂ©partemental des arts et traditions populaires, puis du musĂ©e dĂ©partemental des arts et techniques et visite d’une cave vigneronne, suivies du dĂźner au restaurant Henri IV ». La nuit au gĂźte de groupe de Champlitte a permis aux participants de rĂ©cupĂ©rer de cette belle journĂ©e. Dimanche, sous l’égide de Jacques, nous partons Ă  la dĂ©couverte de ce petit village typique dotĂ© du label Petites citĂ©s Comtoises de CaractĂšre». Ce village pittoresque au cƓur de sites d’exception encerclĂ© de vignes suscite l’émerveillement du visiteur avec une architecture remarquable et son atmosphĂšre particuliĂšre. Nous dĂ©couvrons le chĂąteau classĂ© monument historique en 1909. Ce chĂąteau, d’abord forteresse puis rĂ©sidence, Ă©tait un siĂšge de pouvoir situĂ© Ă  la limite du DuchĂ© et du ComtĂ© de Bourgogne. Nous admirons son architecture et comprenons son histoire. A travers cette visite guidĂ©e, nous dĂ©couvrons les autres richesses patrimoniales locales, l’église collĂ©giale Saint-Christophe avec sa nef romane, sa cuve baptismale et son beffroi du XVĂšme, le couvent et cloĂźtre des Augustins, la maison espagnole », la tour Charles Quint etc... Il fait bon flĂąner dans ce village qui, Ă  sa façon, a conservĂ© de beaux tĂ©moignages de son riche passĂ©, grĂące aux bĂ©nĂ©voles de l’association les Amis de Champlitte la Ville» qui Ɠuvrent depuis de nombreuses annĂ©es Ă  l’entretien, Ă  la sauvegarde et Ă  la mise en valeur du patrimoine de proximitĂ©, qu’il s’agisse des calvaires, de la fontaine, de l’église
 En fin de matinĂ©e, quelques gouttes tentent de nous dĂ©motiver, mais non, ça ne durera que quelques minutes. Il est un peu plus de midi lorsque nous arrivons au gĂźte de Champlitte. Un buffet comtois nous attend et nous apprĂ©cions ce dĂ©licieux moment de partage, copieux et convivial. 13 h 30 randonnĂ©e d’une douzaine de kilomĂštres en direction de la PĂąturie et du est Ă©galement une terre de vigne avec plus de 35 hectares cultivĂ©s, mais le patrimoine naturel n’est pas en reste avec les "pelouses sĂšches", vĂ©ritables rĂ©serves protĂ©gĂ©es pour la faune et la flore orchidĂ©es sauvages, anĂ©mones pulsatiles, prĂ©sente Martine, notre guide pour l’ circuit est bien plaisant avec, au dĂ©part, la traversĂ©e de Champlitte par les vieilles rues. La campagne environnante est agrĂ©able, les paysages doux et apaisants. Entre pierre et vigne, le sentier des pierres sĂšches raconte l’histoire de la vigne Ă  Champlitte et la maniĂšre dont l’homme a façonnĂ© ce paysage calcaire. Nous Ă©coutons le grillon champĂȘtre chanter, les beaux jours sont de retour ! Au fil de notre promenade, nous apercevons des orchidĂ©es sauvages Ophrys Abeille, nous cheminons au milieu de clos, murgers et jardins. C’est une petite randonnĂ©e bien sympathique dans les vignes et le patrimoine franc-comtois malgrĂ© un dĂ©faut de balisage au niveau des vignes aprĂšs la 18 heures, ce sont les adieux, nous remercions nos amis bourguignons, les organisateurs, pour cette belle journĂ©e de rencontre. Sur le chemin de retour, nous nous extasions devant une exposition de peintures La Via Francigena en aquarelles » une symphonie de couleurs, d’une authenticitĂ© remarquable en prĂ©sence de l’artiste Janina Veit Teuten .Jeanne Sanchezphotos Nicole Blivet La marche Pas Ă  pas » sur la via Francigena - 1er avril 2017 Non, ce n’était pas un poisson d’avril ! Tout dĂ©bute dans l’aprĂšs-midi du samedi 1er avril 2017. Pour la 6e annĂ©e consĂ©cutive, 350 marcheurs dont une bonne dĂ©lĂ©gation de l'af-ccc avaient rĂ©pondu prĂ©sents Ă  la marche dite Pas Ă  pas » reliant Bucey-lĂšs-Gy Ă  Étuz via Montboillon 13,5 km sur la Via Francigena GR 145 trait d’union entre diffĂ©rents pays d’Europe, organisĂ©e conjointement par l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome en Bourgogne-Franche-ComtĂ©, la commune de Bucey-les-Gy et le ComitĂ© DĂ©partemental de RandonnĂ©e PĂ©destre de la Haute-SaĂŽne en partenariat avec les localitĂ©s traversĂ©es.● Bucey-lĂšs-Gy est Ă  l’honneur, le top dĂ©part y est donnĂ© Ă  13 h cortĂšge est encadrĂ© par les bĂ©nĂ©voles de l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome ACCR BFC, la nature a rangĂ© son manteau de pluie, pour revĂȘtir ses habits de printemps, les heures s’affolent, leur ramage se vĂȘt d’odeurs de printemps Ă  foison, le ciel est tout de mĂȘme boudeur mais qu’importe, les discussions se cristallisent dans la joie de se retrouver. Nous admirons cette petite citĂ© de caractĂšre, son vieux lavoir, projet de Jean Claude Disqueux, architecte du premier empire en 1806 rĂ©alisĂ© en 1827 par l’architecte bisontin Louis Moreau inspirĂ© par les plans en croix grecque de son confrĂšre. La bĂątisse est construite en pierre calcaire finement moulurĂ©e. L’édifice fut inscrit Ă  l'inventaire des monuments historiques en 1980. Les maisons vigneronnes dominent dans le village, elles sont bien souvent mitoyennes avec une cour fermĂ©e et un portail sur rue. Nous empruntons un chemin bordĂ© de murgers alternant harmonieusement montĂ©es et descentes et offrant des points de vue superbes puis un sentier forestier. La forĂȘt s'Ă©tait parĂ©e de toutes ses nuances de vert tendre, les oiseaux sautent, vrillent, volent en chantant une ode Ă  la nature et au printemps, nous marquons une halte devant la croix Grisot pour rendre hommage Ă  ce garde forestier nommĂ© Grisot qui fut assassinĂ© Ă  cet endroit - sans doute vers la fin du XVIIIe siĂšcle - par un contrebandier. Nous saluons une forte dĂ©lĂ©gation italienne, parmi les marcheurs, des Suisses du canton de Vaud et puis des Belges et des Allemands puis enfin la surprise tant attendue, un petit orchestre "MĂ©lody Maker" avec son accordĂ©oniste qui nous joue quelques morceaux de musique enjouĂ©s. Le public reprend en cƓur un hymne italien Bella chaou » et quelques couples se mettent Ă  danser au milieu des hĂȘtres et des chĂȘnes. Quelle belle ambiance ! Nous reprenons tous en cƓur le refrain, comme Ă  la recherche du bonheur Paname, paname, paname la,la,la,la... » l’allĂ©gresse inonde les cƓurs, les yeux pĂ©tillent, les appareils photos immortalisent ces instants magiques. Dans un joyeux tumulte, nous repartons d’un pas lĂ©ger, nous arrivons Ă  Montboillon. L'association du village s’est dĂ©vouĂ©e pour offrir boissons et gĂąteaux confectionnĂ©s pour certains par les villageois, Ă  tous les marcheurs. Le cortĂšge repart, Ă  la frontiĂšre entre les deux territoires des communes de Montboillon et d’Étuz. Le maire transmet alors le bourdon, bĂąton du pĂšlerin, Ă  son homologue qu’il a reçu lui-mĂȘme du maire de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.● À Étuz, sur la place du village nous sommes accueillis par les organisateurs, c’est un petit air de vacances, plusieurs producteurs du Pays des 7 RiviĂšres nous vantent leurs produits de qualitĂ©, les maraĂźchers bio cultivent une grande variĂ©tĂ© de lĂ©gumes et de fraises, la pause fromagĂšre avec la vente de fromages, l'Ă©levage de la LouviĂšre avec celles de poulets, dindes, canards, pintades, Richard au cƓur de miel, apiculteur qui rĂ©colte le miel, et Ă©labore des pains d'Ă©pices, des savons, des bonbons
 Les conversations se poursuivent amicalement autour du verre de l’amitiĂ© et de dĂ©licieux gĂąteaux puis viennent ensuite les discours des organisateurs. Pour les plus vaillants, visite de la chapelle Sainte Anne du XVe siĂšcle, un concert improvisĂ© par quelques membres de la chorale du secteur Vox Romana et le soir Ă  19h Ă  la salle des fĂȘtes repas pour ceux qui se sont inscrits. La marche dite Pas Ă  pas », sur la via Francigena restera sĂ»rement dans nos SanchezPhotos Philippe Roy Alain Humbert et son blog sur le camino del Norte Alain Humbert, adhĂ©rent de longue date Ă  notre association, a racontĂ© le camino del Norte » qu’il a parcouru en 2015 et 2016 dans son blog partagerez avec Alain les dĂ©couvertes, les photos, les rĂ©flexions inspirĂ©es par sa marche. Vous trouverez Ă©galement ses poĂšmes. Vous pourrez aussi vous procurer le livre qu’il a Ă©crit suite Ă  son chemin du Puy-en-Velay Ă  Compostelle Compostelle, vous en pensez-quoi ? » Voici dĂ©jĂ  un petit avant-goĂ»t d’une journĂ©e sur le camino del Norte ● Dimanche 13 septembre Laredo > Guemes 33 kmQuittant mon hĂ©bergement je retrouve GĂ©rard, le pĂšlerin de Lyon, qui hier s’est arrĂȘtĂ© Ă  Liendo, le dernier village avant Laredo. Comme moi il a prĂ©vu de rejoindre Guemes et nous allons donc parcourir l’essentiel de l’étape ensemble. Au dĂ©part le chemin suit la plage sur environ 5 km pour rejoindre l’estuaire de l’Ason. Le premier pont pour franchir le rio est situĂ© trĂšs en amont et nous obligerait Ă  faire un grand dĂ©tour alors, une fois de plus, c’est avec "la barca" que nous traversons et gagnons Santoña sur la rive opposĂ©e. C’est une vieille citĂ© maritime et son emplacement sur la cĂŽte en a fait une place stratĂ©gique sur le plan militaire ; trois forts y ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s pour en assurer sa dĂ©fense. Sur le plan Ă©conomique la ville a acquis une renommĂ©e internationale par ses conserveries d’anchois et de thon. Nous quittons la ville en longeant le pĂ©nitencier El Dueso ; un Ă©tablissement impressionnant avec de hauts murs d’enceinte surmontĂ©s de rouleaux de fils barbelĂ©s pour dĂ©courager ceux qui pensent pouvoir se faire la belle. Quelques kilomĂštres plus loin il faut escalader une colline pour passer d’une plage Ă  l’autre. Le sentier est abrupt, sans aucun garde-corps pour nous protĂ©ger du vide, et ici, le moindre faux-pas serait fatal. Je chasse cette pensĂ©e de mon esprit et poursuit cette marche Ă  flanc de coteaux, me gardant bien de regarder le prĂ©cipice. GĂ©rard marche devant d’un bon pas et ne semble pas ressentir le mĂȘme trac que moi par rapport Ă  la situation. Nous parvenons enfin au sommet et prenons le temps d’admirer le paysage. D’ici la vue est fantastique Ă  notre droite, tout en bas, la plage de Santoña que nous venons tout juste de quitter et Ă  notre gauche une immense plage fermĂ©e Ă  son extrĂ©mitĂ© par le village de Noja. C’est lĂ  que j’ai prĂ©vu de dĂ©jeuner mais pour y parvenir il faut descendre l’autre flanc de la colline, heureusement un peu moins abrupt, et longer l’ocĂ©an sur plusieurs kilomĂštres. GĂ©rard m’abandonne pour casser la croĂ»te un peu en amont du village, Ă  hauteur de l’Ermita San Nicolas. Je le retrouverai en milieu d’aprĂšs-midi et nous terminerons l’étape ensemble. Noja est une autre belle petite citĂ© balnĂ©aire de la cĂŽte Atlantique et en ce jour de dimanche y rĂšgne une grande animation. La messe s’achĂšve, le curĂ© vient de libĂ©rer ses ouailles qui se dirigent pour la plupart vers les terrasses de bistrot pour y prendre l’apĂ©ro. C’est Ă©galement pour moi le moment de faire une pause, le temps de dĂ©guster mon bocadillo accompagnĂ© d’une cerveza ». Quelques pĂšlerins passent devant le bar dont cet AmĂ©ricain de l’OrĂ©gon que j’avais rencontrĂ© hier et qui est incapable de prononcer le moindre mot de Français ou d’Espagnol. On constate que l’on revoit toujours les mĂȘmes visages sur le chemin, ce qui Ă  la rĂ©flexion paraĂźt assez comprĂ©hensible Ă©tant donnĂ© que chacun fait les mĂȘmes Ă©tapes ou presque. C’est agrĂ©able dans le sens oĂč l’on retrouve des connaissances mais ça peut ĂȘtre ennuyeux si on cherche Ă  crĂ©er de nouveaux liens. En pareil cas la solution consiste tout simplement Ă  faire une pause d’un jour pour accrocher » le peloton suivant et ce sera autant de nouveaux visages Ă  dĂ©couvrir. Ce matin lors de la traversĂ©e du Rio, le temps Ă©tait frais et accompagnĂ© d’un lĂ©ger crachin mais depuis quelques heures le soleil et la chaleur se sont imposĂ©s, transformant complĂštement le paysage. Reprenant ma marche je suis dĂ©passĂ© par 4 jeunes filles qui avancent d’un bon pas. Il faut dire qu’elles ne portent pas de sac et qu’elles ont pour seul bagage une bouteille d’eau en bandouliĂšre. AprĂšs le rituel des prĂ©sentations, trois d’entre elles poursuivent Ă  leur cadence et la 4Ăšme chemine avec moi sur quelques kilomĂštres. Elle se prĂ©nomme Audrey. Elle m’explique qu’elles sont toutes quatre Irlandaises et venues passer 5 jours sur le Camino. Aujourd’hui dans tous les pays, les agences de voyages proposent des sĂ©jours sur le Chemin au mĂȘme titre qu’elles proposent un sĂ©jour aux BalĂ©ares ou aux Ăźles Canaries. Venant de Dublin, elles ont atterri Ă  Bilbao et vont rejoindre Santander avant de regagner l’Irlande...". La suite sur le blog d’Alain TĂ©moignage "rencontre et partage" - Annie - janvier 2017 Lors du week-end "rencontre et partage" organisĂ© par l'af-ccc les 14 et 15 janvier 2017 Ă  l'abbaye Saint-Colomban Ă  Luxeuil, le public prĂ©sent a apprĂ©ciĂ©, a vibrĂ©, a Ă©tĂ© Ă©mu Ă  l'Ă©coute de tĂ©moignages sensibles. Voici celui d'Annie. -En 2015, Annie Carisey est allĂ©e Ă  pied avec son mari, GĂ©rard, Ă  Santiago, Fisterra, Muxia, en partant de son domicile, Dambenois 25. Voici son texte "Quelques petits mots afin de vous faire partager cette folle expĂ©rience. Je voulais partager avec vous nos sentiments, nos ressentis, briĂšvement. Nous avons eu la chance de dĂ©buter ce chemin au printemps, symbole de renaissance, de renouveau, moment privilĂ©giĂ© oĂč la nature s’éveille. Nous avons traversĂ© tant de contrĂ©es, de paysages, admirĂ© tant de sites, ceci permis grĂące Ă  la lenteur du pas. Ces moments nous ont rempli l’ñme et nourri. Et que dire de toutes ces rencontres ? Tous ces pĂšlerins tendus vers un seul et mĂȘme but portant en eux tant de volontĂ©, de souffrances, d’espoir et dĂ©diant cette longue marche soit Ă  une sƓur malade, Ă  une grand maman handicapĂ©e, Ă  un enfant, Ă  des proches, Ă  des amis. Combien de priĂšres ont accompagnĂ© cette Ă©quipĂ©e, combien de cierges brĂ»lĂ©s pour que la priĂšre continue au cƓur des Ă©glises par le biais de cette petite flamme vacillante, combien de vƓux fervents ont abritĂ© ces Ă©difices, je ne saurais le dire mais le ressenti est si fort au contact de tous ces pĂšlerins. Les petits arrĂȘts dans la fraicheur des Ă©glises oĂč la lumiĂšre est si douce, oĂč l’on peut se poser quelques minutes, se ressourcer, laisser quelques priĂšres pour accompagner tous ceux que l’on aime et illuminer l’avenir. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs entourĂ©s tant au niveau des visites sur place, que par les appels tĂ©lĂ©phoniques, les mails, cette chaine d’amitiĂ© nous a portĂ©s, surtout quand le dĂ©couragement pointait le bout de son nez, que les douleurs se faisaient ressentir de façon trop vive ; le nez dans le guidon nous avancions. Trois mois, c’est court dans une vie, mais long Ă  la fois dans la coupure avec les ĂȘtres aimĂ©s. Ce qui nous aura le plus marquĂ© au long de ce camino c’est cette libertĂ© d’aller devant nous, dans des paysages superbes et surtout la rencontre de l’autre oĂč les diffĂ©rences sociales sont abolies, oĂč le tutoiement est de rigueur, tout naturellement, et le bonheur non feint de se retrouver au dĂ©tour du chemin. Quelle joie d’avoir ouvert les yeux sur tant d’humanitĂ©. La communion entre les pĂšlerins est forte et lorsque l’un d’eux souffre, les autres voudraient partager. Je garderai au cƓur nombre d’entre eux, en particulier ce papa Mexicain qui avait tant de peine Ă  marcher et sa fille aux yeux noirs, tous deux avec le sourire, toujours ! Cet AmĂ©ricain sourd, muni d’un appareil intra tympanique et pratiquement non voyant. Il voulait faire ce chemin pendant que ses yeux lui renvoyaient une faible image des beautĂ©s de ce monde. Ma petite Lituanienne de dix ans aux yeux si clairs, avançant confiante, la main dans celle de sa maman, ce petit cabri sautillant, glanant çà et lĂ  au passage une fleur, une herbe, et dans mon dos je l’entendais chanter, tout en parlant un français impeccable, PhilomĂšna, petit elfe joyeux je te garderai bien au chaud dans mon cƓur. Tous ces ĂȘtres boitillants, tordus, souffrants mais jamais n’abandonnant. Je suis Ă©tonnĂ©e aussi par le nombres de nationalitĂ©s qui peuplent ce camino les petites Japonaises, seules, avec la barriĂšre de l’écriture, de la langue, emmitouflĂ©es pour garder la peau blanche alors que le soleil est au zĂ©nith, un gros appareil photo Ă  la main, lourd sĂ»rement en fin de journĂ©e, mais souhaitant toujours, avec ce petit hochement de tĂȘte caractĂ©ristique aux asiatiques "Buen camino", avec le sourire en prime. Quelle leçon de vie sur ce chemin, quelle merveilleuse expĂ©rience, quelle façon aussi de se tester et de se rendre compte que nous avons besoin de si peu pour vivre et ĂȘtre heureux. Et de se rendre compte aussi que, par la force de la volontĂ©, on peut transcender la douleur et continuer Ă  avancer. Le corps humain est vraiment une machine merveilleuse ! Le camino est une expĂ©rience unique, car durant de longs mois vous habitez le chemin, mais il vous habite Ă©galement, il vous fait souffrir, il vous maltraite, il vous teste, mais il vous nourrit. Il est dit que pour faire le chemin il faut 20% de physique et 80% de mental. Lorsque, chaque matin, il faut Ă  nouveau charger ce sac qui vous brise les Ă©paules, monter, descendre, avaler les kilomĂštres, taire la douleur des pieds, des jambes, du dos, appuyer sur les bĂątons dont le tac tac tac vous martĂšle les oreilles, vous vous mettez en mode zombie et vous rĂȘvez d’un bon matelas. Sur ce chemin on redevient un peu l’enfant enfui, avec ses besoins primaires boire, manger, dormir et dans l’attente de ce que demain va vous offrir ; les Ă©motions, les joies l’emportent toujours sur le nĂ©gatif, c’est l’essence du chemin. Je ne vous parle pas de l’arrivĂ©e Ă  Santiago lorsque, descendant la rue, on aperçoit au loin une des flĂšches de la cathĂ©drale Saint-Jacques. Une vague vous envahit, on essaie de contenir l’émotion. Puis arrive le dos de l’édifice que l’on doit contourner pour arriver sur le parvis, c’est alors que la digue cĂšde et que le moment tant attendu est savourĂ©, les larmes coulent, on voudrait retenir le temps, longtemps, puis vous ĂȘtes emportĂ©s photos, joies, larmes, rires, tout se mĂȘle et tout s’emmĂȘle ! De lĂ -haut, dans sa niche de pierre, Saint-Jacques, qui a veillĂ© lui aussi sur nous, contemple cette foule joyeuse et recueillie Ă  la fois, sous ce ciel devenu si bleu. L’aboutissement de tous ces pas, de tous ces chemins parcourus, de tous ces mois passĂ©s est lĂ  devant nous, radieux, c’est vraiment Santiago. Merci la vie, merci Ă  vous d’ĂȘtre lĂ  aujourd’hui pour partager ce grand moment avec nous. TĂ©moignage "rencontre et partage" - Gabriel - janvier 2017 Lors du week-end "rencontre et partage" organisĂ© par l'Af-ccc les 14 et 15 janvier 2017 Ă  l'abbaye Saint-Colomban Ă  Luxeuil, le public prĂ©sent a apprĂ©ciĂ©, a vibrĂ©, a Ă©tĂ© Ă©mu Ă  l'Ă©coute de tĂ©moignages sensibles. Voici celui de Gabriel, en complĂ©ment de son exposition de photos "Maravillas del Camino".La marche vers Compostelle un massage de l’ñme ?Le but de mon intervention n’est pas de vous raconter mon pĂšlerinage, que j’ai terminĂ© en 2014, mais d’essayer de mettre en mots ce qu’il en reste avec l’épreuve du temps et aprĂšs la dĂ©cantation inĂ©vitable du vĂ©cu
1 - Un travail qui s’opĂšre en moi Marcher sur les chemins jacquaires, c’est accepter de sortir des sentiers battus comme le rappelle le bandeau en exergue du portail de notre site internet de l’Af-ccc. C’est aussi poser un acte intĂ©rieur, prendre une dĂ©cision. Quand je suis parti, j’étais incapable de m’imaginer ce que serait le but, la destination. Il suffisait de penser au nombre de kms Ă  parcourir pour perdre toute prĂ©tention Ă  envisager mentalement la fin du pĂšlerinage. Je me doutais bien que j’allais arpenter un itinĂ©raire Ă  l’horizontale, d’un point A vers un point B, sans trop me douter qu’allait commencer en moi un creusement en profondeur, Ă  la verticale, Ă  l’image d’un puits que l’on fore peu Ă  peu ! Le fait de vivre au rythme du soleil, d’ĂȘtre en permanence au contact de la terre, avec des temps de silence, d’émerveillement et de rencontres m’a permis de frĂ©quenter un peu plus cet ĂȘtre en moi qui a un lien avec le cosmique et l’universel. Je croyais que je me dirigeais vers les reliques d’un Saint, en fait, je marchais vers ce qu’il y a de plus vivant en moi ! Quel cadeau de se dĂ©couvrir en capacitĂ© d’émettre une parole de consolation, un geste de solidaritĂ© ou simplement un silence de compassion
 Paradoxalement, plus je m’éloignais gĂ©ographiquement, plus je me rapprochais de moi ! Comme s’il fallait quitter le confort de sa maison pour dĂ©couvrir sa vĂ©ritable demeure
2 - Marcher une expĂ©rience de la Providence Marcher vers Compostelle, c’est aussi s’exposer Ă  une forme d’inconnus, d’imprĂ©visibles. S’il m’a paru Ă©vident que marcher favorise les intuitions et les inspirations qui montent du cƓur, force est de constater que beaucoup d’autres messages » me sont parvenus de l’extĂ©rieur, par les pĂšlerins cĂŽtoyĂ©s ou par le biais d’étranges synchronicitĂ©s ! Tous ces petits signes qui finissent par vous faire douter de l’existence du hasard
 Il m’est arrivĂ© d’avoir la conviction intime que j’attirais Ă  moi des informations, des confirmations, des rĂ©ponses Ă  certaines questions. Et puis cette question lancinante qu’est-ce qui me pousse Ă  faire ce chemin, qu’est-ce qui m’attire ? D’oĂč me vient cette envie d’aller jusqu’au bout ? Comme si j’étais attirĂ© par un aimant invisible. La rĂ©ponse est peut-ĂȘtre dans le mot mĂȘme l’aimant est d’abord un objet magnĂ©tique dotĂ© d’une force d’attraction, mais c’est aussi le Participe prĂ©sent du verbe aimer
3 - Petit aperçu de grands moments Permettez-moi de terminer mon propos par l’évocation de quelques souvenirs qui viennent illustrer ce que je viens d’essayer de mettre en mots sur la magie de l’Esprit du Chemin C’était un dimanche matin pluvieux. Suite Ă  une erreur d’apprĂ©ciation du kilomĂ©trage, nous arrivons Ă  Nasbinals beaucoup plus tĂŽt que prĂ©vu, juste au moment oĂč les cloches sonnent, alors que nous n’avions rien programmĂ©. Nous entrons rapidement dans l’église pour assister Ă  l’Office en sortant, nous dĂ©couvrons que, dans la hĂąte, nous nous Ă©tions assis juste sous la statue d’un certain Saint-Jacques
Dans une montĂ©e forestiĂšre un peu rude, dans le secteur de Conques je crois, une pĂšlerine inconnue me double et m’offre un trĂšfle Ă  quatre feuilles dans un grand sourire avec cette parole laconique C’est pour vous ! » Comment oublier ce passage dans la petite chapelle romane de Saint-Sernin, entre Lauzerte et Moissac oĂč nous avons Ă©tĂ© saisis par ce silence impressionnant qui cloue sur place et, cerise sur le gĂąteau nous allions sortir quand un couple de pĂšlerins allemands est entrĂ© et a entonnĂ© un chant sacrĂ© qui vous traverse de la tĂȘte aux pieds. Dans ces moments-lĂ , plus rien d’autre n’a d’importance
A Orthez, dans une boucherie oĂč nous voulions acheter un sandwich, le patron, se doutant de notre destination, nous offre le jambon et nous demande de prier pour lui Ă  Compostelle
A Pamplona, nous aurions aimĂ© entrer dans le Centre universitaire d’études jacobĂ©ennes », fermĂ© Ă  l’heure de notre passage, mais nous tombons sur le gardien qui est allĂ© dĂ©ranger son collĂšgue Ă  l’accueil pour que nous puissions repartir avec le tampon du Centre. DĂ©tail ? Peut-ĂȘtre, mais ça fait chaud au cƓur !Et que dire de la rencontre avec Sofia, hospitaliĂšre Ă  la Albergue de la Encomienda » de l’Ordre de Malte Ă  Cizur Menor. Sachant que je reprĂ©sentais une association jacquaire, elle se fait une joie de me remettre pour vous une poignĂ©e de piĂšces d’un centime d’euro Ă  l’effigie de la CathĂ©drale de Santiago, piĂšces flambant neuves qu’elle Ă©tait allĂ© chercher Ă  Madrid quelques jours avant
Et je ne m’attarderai pas sur ces lieux chargĂ©s oĂč les mots manquent pour en parler la descente des escaliers de la cathĂ©drale du Puy-en-Velay, premiers pas posĂ©s sur le Chemin. Je pense aussi aux sculptures mĂ©talliques de l’Alto del Perdon, lĂ  oĂč le Chemin du vent croise celui des Ă©toiles, au tympan de la basilique de Conques, Ă  la statue de la Vierge de Biakorri, en arrivant au Col de Roncevaux, Ă  l’arrivĂ©e sur la Praza do obradoiro, place principale de Saint-Jacques de Compostelle
Voici pour conclure un extrait du poĂšme du PĂšre Jesus Calvo que beaucoup d’entre vous connaissent PĂšlerin, qui t’appelle ?Quelle est cette force obscure qui t’attire ?Mais la voix qui, moi, m’appelle,Je la ressens au plus profond !La force qui, moi, me pousse,La force, qui, moi, m’attireJe ne sais mĂȘme pas l’expliquer !Seul, celui d’en haut le sait ! »Gabriel Vielle De Santiago Ă  Rome pour une synthĂšse des chemins de pĂšlerinage ... Philippe Roy nous livre le rĂ©cit de sa trĂšs longue marche 68 jours et 2924 km ! de Santiago de Compostela Ă  Rome, accomplie du 10 mai au 17 juillet 2016. Il nous prĂ©sente ici son projet. Il faut ensuite suivre son cheminement au travers des textes et nombreuses photos Ă  dĂ©couvrir dans les documents pdf ci-dessous. AprĂšs avoir cheminĂ© de la VĂšze Ă  Fisterra et de Canterbury Ă  Rome – entre autres chemins de pĂšlerinage -, j’avais en projet depuis quelques annĂ©es et mes recherches sur la Via Francigena de rallier les deux grandes villes de pĂšlerinage de l’Occident ChrĂ©tien MĂ©diĂ©val aller de Saint Jacques de Compostelle Ă  Rome, un projet de longue haleine, mais qui me motivait d’autant plus que j’avais rencontrĂ© lors de mon pĂ©riple francigĂšne au bord du lac de Bolsena un Espagnol qui venait de nommĂ© ce projet "la Via Francigena Española", vocable que j’avais trouvĂ© sur le site de l’Association Espagnole idoine et qui m’apparaissait des plus logiques pour un Espagnol romieux. Au fur et Ă  mesure de mes rencontres, la notion de synthĂšse s’est prĂ©cisĂ©e peu de gens font ce chemin encore, mais quand mĂȘme, j’ai croisĂ© dans les trois pays traversĂ©s des Espagnols et des Italiens venant de Rome et se rendant Ă  Santiago dans un sens, on parle de chemins jacquaires et dans l’autre de Voie de Rome, le terme Via Francigena caractĂ©risant de maniĂšre plus restrictive le chemin de l’archevĂȘque SigĂ©ric de Canterbury Ă  prĂ©paration du projet m’a permis de dĂ©couvrir que je n’emprunterais pas moins de six chemins rĂ©pertoriĂ©s le Camino de Santiago ou FrancĂ©s pour nous autres de France, le Camino AragonĂ©s de Puente la Reina au Col du Somport, le chemin d’Arles du Somport Ă  Arles, la Via AurĂ©lia d’Arles Ă  Menton, la Via della Costa en Ligurie entre Menton et Sarzana, et la Via Francigena venant du Nord entre Sarzana et une option Ă  choisir dans quel sens cheminer ? Vers Santiago ou Rome ? Finalement, mes idĂ©es prĂ©conçues basĂ©es sur mon expĂ©rience l’ont emportĂ© je dĂ©cidai de partir de Santiago. Pourquoi ? Il fallait cheminer de toute façon sur une bonne partie du chemin "a contrapelo" Ă  rebrousse-poils et il me semblait que ma bonne connaissance du Camino FrancĂ©s me faciliterait la tĂąche ; en France, les GR que je pratique depuis longtemps sont rĂ©putĂ©s lisibles dans les deux sens, donc ne posant aucun problĂšme. Seule la Via della Costa pouvait ĂȘtre problĂ©matique, puisque dĂ©crite dans le sens de Rome avec un seul topoguide existant rĂ©digĂ© en italien. La Via Francigena, quant Ă  elle, Ă©tant bien connue du pĂšlerin en Toscane et dans le Latium, j’optai pour ce que je pensais le plus aisĂ© dans le sens Vintimille – Rome, et donc en plus gĂ©nĂ©ral de Santiago Ă  la Ville dĂ©cidai Ă©galement de n’emmener en tout et pour tout que le Miam Miam Dodo de Saint Jacques Ă  Arles, me basant sur un supposĂ© excellent balisage. Pour la Via AurĂ©lia, je partais avec le descriptif de l’Association Jacquaire de PACA, pensant que mes capacitĂ©s Ă  lire le français Ă  l’envers suffiraient, puisque le descriptif va de Menton Ă  Arles. Pour la Via della Costa, le guide de Monica d’Atti en italien me promettait une randonnĂ©e des plus simples en terme de repĂ©rage. Pour le dernier tronçon de la Via Francigena, mon expĂ©rience antĂ©rieure malheureuse avec un guide français que je ne nommerai pas, m’avait amenĂ© Ă  acquĂ©rir un guide allemand offrant toute garantie de ne pas perdre le chemin. C’est que sur presque 3000 km de chemins, les occasions de diversions peuvent ĂȘtre nombreuses ! » Impressions jacquaires - AoĂ»t 2016 10 jours de marche, seul, du 3 au 12 aoĂ»t 2016 entre Besançon et VĂ©zelay Ă  travers le "chemin des Hongrois". Les raisons d'entamer cette marche se sont clarifiĂ©es progressivement. Surmonter ses propres peurs, se considĂ©rer avec bienveillance, s'ouvrir Ă  l'imprĂ©vu, aux autres, se faire et faire confiance. LĂącher derriĂšre soi les poids du passĂ©. En un mot devenir l'arrivĂ©e, VĂ©zelay et sa basilique Sainte-Marie Madeleine dont le chemin de lumiĂšre Ă©claire le pĂšlerin, fortifie le croyant, Ă©merveille le visiteur. L'Ă©difice roman est un livre de pierre qui tourne ses pages en fonction de la course de la lumiĂšre solaire pendant l'annĂ©e admirable science transmise par la tradition des maĂźtres bĂątisseurs, qui connaissaient les rĂšgles de la proportion, le nombre d' tant de choses m'ont ravi guetter l'arrivĂ©e d'un TGV et enjamber un pont sentir le dĂ©calage entre la marche lente et le train plus que rapide, se reposer au bord d'un petit cours d'eau rafraichissant dans lequel se baignent des canards Ă  Til-ChĂątel, tenir bon malgrĂ© le souffle court dans les montĂ©es raides de Flavigny et de VĂ©zelay, se frayer un chemin parmi les ronces bordant le cours d'eau au fond du vallon de Tharoiseau, visiter avec Ă©merveillement et le coeur serein les charmantes Ă©glises romanes d'Autrey-les-Gray ou Moloy... Remonter le cours du temps, le temps d'une nuit, au chĂąteau fortifiĂ© de RosiĂšres...Surprendre un combat de cerfs dans une forĂȘt entre Chanceaux et Flavigny. PĂ©nĂ©trer le silence des forĂȘts, arpenter les sentiers dans la chaleur du midi, apprĂ©cier la lumiĂšre ascendante au petit matin....Sans oublier, surtout, les personnes qui se sont rendues disponibles pour un renseignement, un peu d'eau, du chocolat, du cafĂ©, de la salade ou des tomates. Un sourire, un regard, parfois interrogateur, toujours retenir de ce chemin en substance ? Inutile d'en faire un journal de bord, long, trop prĂ©cis les souvenirs, impressions restent gravĂ©s dans la mĂ©moire Ă  long terme, et Ă©crire ne traduira jamais fidĂšlement cet m'a confortĂ© dans l'idĂ©e selon laquelle "Ă  chacun selon sa vĂ©ritĂ©" tout comme chaque marcheur a son propre rythme de pas, chacun a ses raisons de faire le chemin religieuses, spirituelles ou sportives... Marcher seul le jour offre un surplus de disponibilitĂ© le soir lorsqu'on est accueilli, comme si la solitude offrait davantage le dĂ©sir de la c'est prendre le parti du pas lent rythmĂ©, souple, qui permet d'aller loin sans s'Ă©puiser rapidement. C'est expĂ©rimenter la libertĂ© plus de feux rouges, de sens interdits, de routes, juste le sentier, l'horizon. C'est se relier Ă  la nature – et Ă  sa propre nature mettre Ă  fleur les sens, les Ă©motions. En somme, vivre c'est ĂȘtre en marche ; marcher, c'est vivre Ă  un autre Huriet - Besançon De Pont-de-Roide Ă  Cluny au printemps 2016 Notre projet est de rallier Saint-Jacques en deux Ă©tapes de deux semaines par an printemps et automne sur une durĂ©e de trois 11 avril nous Ă©tions quatre au dĂ©part de Pont-de-Roide MichĂšle, Bernard, Joseph qui a dĂ» abandonner dĂšs le 2Ăšme jour et Luc, pour un premier pĂ©riple de 13 jours jusqu'Ă  Cluny. Christiane et Christine, les Ă©pouses, ont marchĂ© avec nous durant la premiĂšre matinĂ©e et nous ont rejoints pour nous accompagner et nous encourager de Sampans Ă  les trois premiers jours, nous avons cheminĂ© avec des cartes IGN pour rejoindre le chemin de Compostelle aux Tilleroyes Ă  Besançon avec haltes Ă  Crosey, Saint-Hilaire et au long de ces treize Ă©tapes nous avons fait de belles rencontres, toujours fortuites, avec des personnes plus ou moins jeunes, de nationalitĂ©s diverses, avec qui nous avons créé des liens d'amitiĂ© et de partage dĂšs notre dĂ©part, Ă  travers les sites Ă©oliens du Lomont, nous avons eu la grande joie de rencontrer Monseigneur Moutel, Ă©vĂȘque de St Brieuc qui nous a donnĂ© sa bĂ©nĂ©diction, Ă  Acey, sous la pluie, nous avons partagĂ© notre repas de midi avec Alexandre, jeune homme parti de CompiĂšgne pour rejoindre Rome pour y porter des intentions de priĂšres, ou encore un cousin Ă©loignĂ© rencontrĂ© en traversant le village de Placey lors de notre 4Ăšme Ă©tape et qui nous a donnĂ© un morceau de pain sorti tout droit du congĂ©lateur pour notre casse-croĂ»te. Johana, une jeune Allemande qui cheminait seule depuis DĂŽle pour passer une semaine Ă  TaizĂ© Ă  qui nous avons proposĂ© de partager notre gĂźte Ă  Saint-Gengoux le National, ou encore un pĂšlerin allemand parti depuis Filain pour rejoindre le Puy-en-Velay mais qui cheminait beaucoup plus vite que nous... Mais aussi, chaque soir, le gĂźte avec ses occupants, ses accueillants, c'Ă©tait la surprise pour enrichir la fin de avons traversĂ© cinq dĂ©partements, des forĂȘts, des vignobles, de beaux villages avec de magnifiques Ă©glises pour la plupart malheureusement fermĂ©es et visitĂ© plusieurs abbayes Marnay, Acey, Mont-Roland, CĂźteaux, TaizĂ© et Cluny. Quel beau pays. MalgrĂ© la pluie, les chemins dĂ©trempĂ©s, la fraĂźcheur du matin, la fatigue 320 km parcourus nous sommes bien motivĂ©s pour engager la seconde Ă©tape en septembre qui devrait nous conduire de Cluny au - Ecot 25 5Ăšme Ă©dition de la marche Pas Ă  Pas sur la Via Francigena » Ce samedi 13 mars 2016 Ă©taient programmĂ©s 11 km en Haute-SaĂŽne, de Frasne-le-ChĂąteau Ă  Bucey-les-Gy, sur un parcours vallonnĂ© traversant des champs et surtout les pelouses sĂšches des Monts de Gy. La randonnĂ©e empruntait notamment un tronçon du Chemin de Compostelle. L’organisation et l’accueil Ă©taient organisĂ©s par les responsables de l’ACCR-BFC association des Chemins de Compostelle et de Rome – Bourgogne/Franche-ComtĂ©, avec prĂ©sentation du Bourdon ayant cheminĂ© jusqu’à Compostelle lors de l’annĂ©e jacquaire 2010. Celui-ci sera transmis de commune en commune, tout au long de l’aprĂšs-midi, par les maires respectifs. Sous un soleil un peu frisquet, nous voilĂ  partis
 environ 300 marcheurs issus de divers clubs locaux. On comptait Ă©galement quelques pĂšlerins dont une dizaine de notre association, l’af-ccc. Cette communautĂ© » de Chemin est matĂ©rialisĂ©e Ă  Grachaux par un QR Code conçu par l’association franc-comtoise du chemin de Compostelle, inaugurĂ© il y a peu de temps. Il mentionne les deux voies de pĂšlerinage traversant la Haute-SaĂŽne, chemin de Compostelle et Via Francigena rĂ©unis sur quelques kilomĂštres. Des reprĂ©sentants de la Via Francigena suisse et italienne Ă©taient prĂ©sents. Lucas a mĂȘme prononcĂ© un discours en français pour illustrer la VF en Italie, chemin culturel europĂ©en comme celui de Saint Jacques. Son organisation internationale et les retombĂ©es Ă©conomiques pour son pays sont importantes. La Via Francigena en Franche-ComtĂ©, en cours d’homologation par la FĂ©dĂ©ration française de RandonnĂ©e FFR sera sur le GR145. La rĂ©ception Ă  Bucey-les-Gy, petite citĂ© comtoise de caractĂšre sachant mettre son riche patrimoine en valeur, fĂ»t organisĂ©e par son Ă©dile, Emile Ney et par l'association Patrimoine et Environnement des Monts de Gy. Dans la cour du PresbytĂšre un marchĂ© paysan local a ravi nos papilles et, dans la majestueuse Ă©glise, un concert de qualitĂ© par la chorale locale a enchantĂ© nos tympans. Un couscous succulent a clĂŽturĂ© cette journĂ©e empreinte de grande sympathie et de fraternitĂ©. Danielle - Belfort Photos Danielle, Daniel et Nicole Notre Chemin d’Einsiedeln du 5 au 25 AoĂ»t 2014 Ă  pied 340 km, e... Marcelle et François Puel ont fait parvenir le rĂ©cit de la marche qu'ils ont effectuĂ©e de leur domicile, prĂšs de Besançon, jusqu'Ă  Einsiedeln en Suisse. Voici le dĂ©but de leur aventure, racontĂ©e d'une plume alerte....Pour connaĂźtre la suite, il suffit de cliquer sur le fichier pdf ci-dessous pour arriver au but et pour apprĂ©cier les magnifiques photos qu'ont prises Marcelle et François tout au long de leur parcours. De quoi donner envie de se lancer aussi sur ce chemin de pĂšlerinage.... -En 2012, nous avons fini notre chemin Besançon - Compostelle ». A la lumiĂšre du rĂ©cit du FrĂšre BenoĂźt de l’abbaye d’Acey Un moine comtois Ă  pied vers Notre-Dame des Ermites Einsiedeln, Suisse nous avons eu envie de nous lancer dans ce chemin vers Einsiedeln. En Franche-ComtĂ©, le pĂšlerinage Ă  Einsiedeln Ă©tait traditionnel, Ă  pied, en train, en voiture, en bus 
.La grand-mĂšre d’une de mes cousines, y a fait son voyage de noces dans les annĂ©es 1910. Pour pouvoir utiliser des chemins balisĂ©s et les hĂ©bergements rĂ©pertoriĂ©s, nous dĂ©cidons d’emprunter la Via Francigena de Besançon Ă  Yverdon. Puis par le train, nous rejoignons Payerne oĂč nous prenons pied sur la Via Jacobi, sentier suisse N°4 qui mĂšne du lac Bodensee Ă  GenĂšve, et nous le suivons Ă  l’envers jusqu’à 5 AoĂ»t 2014, nous partons de chez nous Ă  Palente, passons par BrĂ©gille, le Trou au Loup en travaux, donc accessible aux piĂ©tons et rejoignons la Francigena Ă  l’entrĂ©e des marais de SaĂŽne. AprĂšs avoir Ă©tĂ© reçus royalement par des amis Ă  Foucherans, on rejoint mercredi 6, la vallĂ©e de la Loue en faisant un petit dĂ©tour par ND du ChĂȘne. La halte au gĂźte de Vuillafans est spartiate. Puis Jeudi 7, les gorges de Nouailles sous une saucĂ©e carabinĂ©e qui ne nous permet pas de bien profiter du beau paysage, mais c’est la rĂ©compense en fin d’étape par un accueil trĂšs chaleureux Ă  Ouhans. Pourquoi y-a-t-il tant de campanules sur la Via Francigena ? C’étaient de petites clochettes qui voulaient partir Ă  Rome comme leurs grandes sƓurs. Mais trop petites et trop faibles, elles ont dĂ» Ă  l’aller ou au retour, je ne sais pas se poser et elles ont pris 8, c’est Pontarlier oĂč nous sommes reçus par la petite-fille de la grand-mĂšre citĂ©e ci-dessus. Christiane nous emmĂšne Ă  la rencontre de la Vierge Noire d’Einsiedeln dans l’église St BĂ©nigne avec ses vitraux de Manessier. Puis un trĂšs beau moment au presbytĂšre avec l’apprenti curĂ© heureux d’apprendre qu’on va Ă  Einsiedeln. Il tamponne notre credencial. Il nous montre la bulle qui authentifie la Vierge Noire. Il nous raconte aussi que les mĂšres qui ont perdu un enfant viennent prier devant la statue d’une vierge qui a Ă©tĂ© vandalisĂ©e et Ă  laquelle on a pris JĂ©sus. L’Esprit de Dieu souffle oĂč il veut
Samedi 9, notre derniĂšre Ă©tape française, temps maussade, la pluie menace, arrive, se calme, reprend 
 Chemin Ă©troit, boueux, labourĂ©, dĂ©foncĂ© par des chevaux qu’on a croisĂ©s. Au Centre de Rencontres de L’Auberson, on est les seuls hĂŽtes. Accueil sympa, chambre confortable, lessive et sĂ©chage 10 Temps gris et brouillasseux. MontĂ©e au col des Etroits par un chemin humide bordĂ© de fleurs et de framboises. Descente sur Sainte Croix oĂč on fait des courses. Le sac de François s’alourdit Ă©claircies dans les gorges de Covatanne, dommage que le sac trop lourd fasse mal aux genoux de des marais et quatre km fastidieux d’entrĂ©e dans Yverdon. C’est encore les quatre terribles derniers kilomĂštres auxquels on ne peut jamais Ă©chapper, comme le dit Alix de Saint AndrĂ© dans son livre "en avant route".La gĂ©rante que l’on joint au tĂ©lĂ©phone nous dit j’arrive» 
. Elle arrive effectivement 
 2 heures plus tard ! Les horaires suisses sont parfois surprenants. Heureusement, las d’attendre, on a pu se doucher, laver et faire sĂ©cher le linge au soleil. SoirĂ©e au bord du lac, belle lumiĂšre, moment 11 il a plu toute la nuit, ça s’arrĂȘte quand on part et c’est une vraie balade au bord du lac et dans les marais. LumiĂšre magnifique sur les menhirs de Clendy. Puis on monte, on monte, il fait chaud au milieu des vergers qui dominent le lac. Et il recommence Ă  pleuvoir, dans les sentiers boueux et glissants d’un "parcours santĂ©", on se casse la figure ou plutĂŽt on sculpte notre corps d’aprĂšs les panneaux. On rĂȘve de goudron
 On n’est jamais contents ; devise de François rando pluvieuse, rando boueuse. A Yvonand, on dĂ©clare forfait et on prend le train pour Payerne oĂč on se fait une joie de visiter l’abbatiale. Oh dĂ©sespoir, elle est fermĂ©e le lundi. On reviendra en voiture la revoir plus on voit beaucoup d’affiches annonçant le meeting aĂ©rien cĂ©lĂ©brant les 100 ans de l’aviation 12 On rejoint le Chemin de Compostelle sous le soleil. Des travaux nous dĂ©tournent de notre chemin mais nous permettent de voir des hangars oĂč sĂšche le tabac. Plus tard, plus d’indication, plus de chemin tracĂ©. On fait quelques allers retours pour finir par retrouver les balises sur la route. Un beau chemin suit l’Argogne des restes d’aqueduc romain, on remonte vers NorĂ©az. On voit encore le Jura vers l’ouest et les Gastlosen oĂč on a randonnĂ© il y a quelques annĂ©es vers l’est. Routes et chemins en forĂȘt qui montent et descendent. Descente raide et boueuse et des escaliers vers le lit d’une riviĂšre, la Sonna. On croise les premiers pĂšlerins, ils ne vont qu’à Lausanne, car leurs vacances sont bientĂŽt finies. Belle Croix Croix de St Jacques qui, aprĂšs s’ĂȘtre baladĂ©e est revenue Ă  l’endroit historique et c’est l’entrĂ©e de en a plein les pattes et on n’a pas le courage de ressortir de l’Auberge de Jeunesse pour visiter 13 on descend dans la Basse Ville de Fribourg, vieille ville mĂ©diĂ©vale. Des fontaines, des statues superbes jalonnent le chemin. Les vitraux de la cathĂ©drale, une splendeur, et au sol, une plaque Ă  la mĂ©moire du chanoine Bovet cher Ă  tous les choristes. Magnifique Pont de Berne en bois sur la Sarine. A la sortie, des pancartes partout mais on n’en voit aucune indiquant la "Via Jacobi", ni Schwarzenburg. On se rendra compte aprĂšs coup qu’il aurait fallu monter vers la Ville Haute. On n’a pas regardĂ© la carte avec assez de soin. On finit par prendre la direction de Tafers Tavel par les magnifiques gorges du Gotteron trĂšs humides, trĂšs escarpĂ©es avec des passerelles passant d’une rive Ă  l’autre, et mĂȘme un Ă©boulement de terre glaise oĂč je manque laisser une chaussure et oĂč j’ai eu grand besoin de la main secourable de est entrĂ© dans les rĂ©gions de langue allemande, "Sentier PĂ©destre" est remplacĂ© par "Wanderweg". Ce n’est qu’à St Anton qu’on retrouve le balisage. On a fait une variante trĂšs belle bien que trĂšs arrosĂ©e mais on a ratĂ© quelques beaux sites de la voie normale. A St Anton on rencontre 2 pĂšlerins qui viennent de Constance et qui sont ravis de discuter avec nous dans notre mauvais allemand. C’est trĂšs sympa. Il ne pleut plus mais nous sommes "gaugĂ©s" et on va manger au restau. Une belle Ă©claircie et cette fois on voit toutes les belles choses prĂ©vues au programme pont de bois de Sodbach, gorges de la Singine, chemins Ă©troits empierrĂ©s avec les galets de la riviĂšre, encaissĂ©s dans les roches de molasse avec des creux servant d’abris pour les charretiers qui ne pouvaient pas rester Ă  cĂŽtĂ© des chars. On est entrĂ© dans le canton de Berne. On arrive Ă  Schwarzenburg avec une trĂšs belle vue sur les montagnes de avoir un peu errĂ©, une dame sympa nous emmĂšne Ă  notre adresse pas Ă©vidente Ă  trouver. TrĂšs bon accueil par Anne-Marie et Daniel qui parlent français et avec qui on partage le repas et la tisane baptisĂ©e du "pĂšlerin". Daniel nous raconte son mĂ©tier de la protection civile, nous fait un petit texte en allemand pour qu’on puisse rĂ©server une chambre au tĂ©lĂ©phone les jours suivants. Il se bat avec son tĂ©lĂ©phone et son imprimante pour nous trouver une Ă©glise, un horaire de messe pour le 15 aoĂ»t Ă  Thun. Cela change un peu notre planning et notre itinĂ©raire, mais on ne le regrettera pas. -La suite est Ă  lire sur le fichier pdf ci-dessous oĂč se trouvent Ă©galement les photos prises depuis le dĂ©part de Palente..... Les pĂšlerins font une pause avant Marnay dans l'abri de l'af-ccc Le chemin est long en forĂȘt, entre Autoreille et Marnay. Les marcheurs qui font une pause dans la cabane de l'af-ccc peuvent y laisser un petit mot sur le cahier qui leur est rĂ©servĂ©. VoilĂ  quelques-uns de leurs petits mots Ă©crits en 2015, si sympathiques 19 avril un peu de muguet, le coucou, superbe journĂ©e. Bonne route aux pĂšlerins, Anne et AndrĂ©19 avril merci Ă  celles et Ă  ceux qui ont construit cette paisible cabane forestiĂšre... respectĂ©e par celles et ceux qui ont fait une halte rafraĂźchissante et reposante. Bonne route Ă  tous ceux qui savent encore prendre le temps, avec le temps. Annette et Jean-Pierre29 avril Merci pour cette place de repos, Wolfgang et Barbara de Dresde/Allemagne1er mai AprĂšs 10 heures de marche sous la pluie, la dĂ©couverte de l'abri, un plaisir....Merci. Il est 19 h 30, nous allons y passer la nuit, les Ăąnes sont attachĂ©s Ă  un arbre. Merci encore. Laurent, GĂ©rard et les deux Ăąnes Ali et Momo5 mai Sur le chemin de Saint-Jacques nous sommes arrivĂ©s Ă  cette belle cabane. Merci pour ce cadeau, Sylvia et Joachim de Leipzig/Allemagne9 mai Les Mulhousienes sur le chemin ont bien apprĂ©cie cet abri si bienvenu, Aline, Chritelle, Laurence et illisible10 mai Une halte bienvenue aprĂšs une marche bien agrĂ©able depuis Gy et avant de poursuivre sur Acey. Merci Ă  tous les bĂ©nĂ©voles du chemin pour le balisage et cet abri. Albert et Bernard en route pour le Puy-en-Velay17 mai FĂ©licitations pour l'entretien et le balisage du sentier. Je viens de BĂąle en Suisse avec pour objectif la Pointe du Raz en Bretagne. Philippe, mai La cabane Ă©tait tout Ă  fait bien pour notre pause de midi sur le chemin de Gy Ă  Marnay. Merci ! Angelika et BĂ€rbel de Ludwigshafen A Rhein, Allemagne29 mai Une halte qui a fait du bien, au calme dans ce petit abri, on pourrait rester des heures. Marcel Alsace1er juin Qu'il est doux de prendre le temps, Ă  chaque pas, Ă  chaque souffle, de poser ses yeux et de dĂ©couvrir des paysages, des lieux, des gens, et d'en apprĂ©cier toute la richesse. Et d'avoir le privilĂšge de le faire entre amis. Nous vous en souhaitons tout autant. Les Alsaciens de Thann11 juin TrĂšs beau parcours. Merci Ă  l'association. Seul reproche qu'on laisse les touristes en bus occuper les places que les pĂšlerins Ă  pied mĂ©ritent. Et cela sur Marnay, siĂšge de l'association. Violette et Jean-Jacques20 juin C'est bien d'ĂȘtre ici et de laisser reposer ses jambes. Manger un peu et boire et le monde est en ordre. Buen camino, Peter16 juillet Merci pour ce lieu de repos et tout est bien pour nous sur ce bon chemin. Heile, Lydia, Regina, RenĂ©, Margret de TĂŒbingen et Uwe de illisible23 juillet Le chemin de Saint-Jacques est gĂ©nial pour mettre de l'ordre en soi-mĂȘme. Il est trĂšs bien balisĂ©, merci pour cela. Mes souhaits Ă  tous ceux qui font ce chemin, la santĂ©, l'amitiĂ© pour soi et pour le monde entier, NamastĂ©. Markus d'Offenburg 06 aoĂ»t un bonjour Ă  tous les pĂšlerins de passage dans cet abri. Bravo aux associations qui entretiennent le chemin et les abris dĂ©diĂ©s aux pĂšlerins. Bonne continuation Ă  tous, Jean-Luc9 aoĂ»t aprĂšs 10 km, il est temps de petit dĂ©jeuner. Aujourd'hui, saucisses. Nous allons Ă  T aizĂ©, Samuel, Falh de Heidelberg9 aoĂ»t l'abri est arrivĂ© Ă  temps ! Nous mangeons et Ă©coutons tomber la pluie. Et prenons tout cela comme ça vient... Anke de Stuttgart18 aoĂ»t Le tracĂ© n'est pas vraiment adaptĂ© et cette cabane manque de confort. Vous pouvez me contacter au 06......17 septembre A tous ceux qui aiment le plaisir du VTT, venez me rejoindre pour faire une balade Ă  vĂ©lo. CĂ©libataire, 19 ans, avis aux jeunes filles, tĂ©l. 06....Romu10 octobre merci pour cet abri nous permettant de boire un bon cafĂ©. DĂ©marrage Ă  Granges-le-Bourg, magnifique traversĂ©e de la Franche-ComtĂ© en automne. Joli tracĂ© bien balisĂ©. Nous continuons notre chemin en direction de Saint-Jacques de Compostelle. DerniĂšre Ă©tape de l'annĂ©e 2015 Cluny. Buen camino, MichĂšle et Charly Sur la voie de VĂ©zelay, de Crozant Ă  La Souterraine - Octobre 201... Partie de VĂ©zelay pour tester la voie de Nevers, par comparaison avec celle de Bourges, j’ai rejoint le chemin principal de VĂ©zelay Ă  Gargilesse. Les deux voies ont leur intĂ©rĂȘt, mais ce que je vais vous conter ici, c’est ma derniĂšre soirĂ©e avec Rita, une amie de marche, avant mon retour Ă  la maison. L’étape de ce jour fut Ă©tonnement animĂ©e, aprĂšs des journĂ©es sans aucune rencontre de pĂšlerins. Fin d'aprĂšs-midi Rita et moi poursuivons jusqu’au Coucher de soleil » bien en dehors du centre de La Souterraine. LĂ , commence la plus drĂŽle des soirĂ©es. Le feu d’artifice de notre paisible marche. Trois semaines aprĂšs mon retour, je ris encore de notre participation au charivari ambiant. DĂšs l’entrĂ©e dans la longue maison, Rita crie bien fort On dĂ©pose juste nos sacs, on sortira nos credentials en revenant, il faut que l’on retourne en ville visiter l’église ». Un peu surprise de tant de nouvelle piĂ©tĂ©, je ne pipe mot pendant que Claudine, notre hĂŽtesse, tout sourire, insiste pour d’abord nous installer dans notre chambre. Nous montons Ă  l’étage, traversons Ă  sa suite le dortoir oĂč s’agitent plusieurs pĂšlerins. Notre traitement de faveur, une chambre Ă  deux lits fort joliment dĂ©corĂ©e, est dĂ» Ă  mon coup de tĂ©lĂ©phone de ce matin. Nous avons Ă©tĂ© les premiers Ă  rĂ©server, confie notre hĂ©bergeuse. AprĂšs nous ĂȘtre rapidement rafraĂźchies, nous trouvons Claudine, dĂ©jĂ  installĂ©e au volant de sa voiture, qui nous explique qu’elle a tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  la paroisse. L’heure d’ouverture de l’église est dĂ©passĂ©e, mais j’ai obtenu qu’elle reste ouverte pour vous » confie-t-elle avant de nous dĂ©poser Ă  un carrefour. Surprise par l’affluence de pĂšlerins arrivĂ©s sans avoir prĂ©venu, elle doit faire quelques courses. Rita et moi passons sous l’ancienne porte qui clĂŽt le centre mĂ©diĂ©val de la ville, et ma compagne, toute guillerette, m’annonce qu’on va Ă  la recherche d’une tourte aux pommes de terre. Elle est attendue Ă  l’arrivĂ©e du train, demain, par des amis. Je ne peux arriver chez eux les mains vides", m’assure-t-elle. C’était bien louche, ce pieux engouement soudain et j’ai ainsi la rĂ©ponse Ă  ma question muette. Je refuse net on va Ă  l’église, nous sommes attendues ». Une longue table d’accueil des pĂšlerins est encore installĂ©e dans le narthex. Nous faisons un tour rapide de l’édifice, bientĂŽt rejointes par l’hospitalier de service, trop content de se mettre sous la dent deux femmes passionnĂ©es de culture religieuse ! Nous avons donc droit Ă  moult explications et Ă  l’ouverture de la crypte Ă  laquelle on accĂšde par l’extĂ©rieur de l’église pĂšlerine rĂ©unionnaise, traĂźnant sur la grande place, aperçoit notre trio et s’enfonce avec nous dans l’inquiĂ©tant dĂ©dale du sous-sol humide, oĂč une passerelle mĂ©tallique permet de traverser une mare stagnante. Mal Ă  l’aise, je parcours plus que rapidement les lieux, pressĂ©e de retrouver l’air libre. Je ne ressens pas ici l’éblouissement et l’émotion qui m’ont surpris dans la crypte de l’église de Gargilesse, il y a quelques jours. Notre guide continue son accompagnement en regrettant que les travaux de rĂ©novation du lieu traĂźnent, par manque de budget et de ferme volontĂ©. Nous sommes conviĂ©es Ă  noter sur le calepin recensant les pĂšlerins de Compostelle, nos noms, prĂ©noms, Ăąge, provenance, destination. Nous quittons notre guide en le remerciant chaleureusement. Rita peut enfin, juste Ă  temps, se prĂ©cipiter chez un traiteur et y trouver la fameuse tourte Ă  la pomme de terre. Le centre-ville de la Souterraine a du charme, avec sa grande place Saint-Jacques et les ruelles en pente avoisinantes. Le soir commence Ă  tomber alors que nous retournons dans notre campagne. Au Coucher de soleil » c’est l’heure de se mettre Ă  table. Nous sommes invitĂ©s Ă  nous prĂ©senter En face de moi, Rita, le grand Allemand rencontrĂ© hier, un couple de jeunes Belges flamands qui, en guise de voyage de noces, est en marche vers Compostelle. En bout de table, un jeune homme discret aux longs cheveux, passĂ© lĂ  au printemps alors qu’il marchait vers Santiago, a effectuĂ© jusqu’ici le chemin de retour et est accueilli dans ce gĂźte chaleureux oĂč il rĂ©side maintenant en Ă©change de quelques services. De mon cĂŽtĂ©, la RĂ©unionnaise, un TchĂšque trĂšs brun et expansif, de retour de Compostelle en vĂ©lo et François, le pĂšlerin wallon aux longs cheveux blonds, aperçu ce matin. Je ne me souviens plus du repas servi, soupe, pommes de terre et lamelles de poulet en sauce, peut-ĂȘtre. Mais ce qui me reste, c’est la bouteille de vin que François a installĂ© devant son assiette. Mais non, servez-vous du vin en carafe, il y en a, vous savez » indique Claudine. Non, c’est mon anniversaire, nous la partagerons », dĂ©cline le blond pĂšlerin. La conversation sur des sujets anodins se poursuit gaiement en français, allemand, anglais, tandis que Claudine sort de son congĂ©lateur un gĂąteau creusois sur lequel elle plante au hasard quelques bougies entamĂ©es et des sujets fantaisie, mini sapins plastifiĂ©s, hache de bĂ»cheron et feuilles de houx. On va bientĂŽt se croire Ă  NoĂ«l ! Nous entonnons en un chƓur bruyant, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre juste, des Happy Birthday et Joyeux Anniversaire tandis que François souffle les bougies, l’air heureux. EntraĂźnĂ©e par l’euphorie du moment, Rita entame Il est des nĂŽtres, il a bu son verre comme les au-autres ». La chanson Ă  boire fait mouche, notre hĂŽtesse propose Ă  chacun d’interprĂ©ter une chanson typique de son pays. L’Allemand, puis le couple de jeunes Flamands s’exĂ©cute. Le jeune rĂ©sident passe son tour, la RĂ©unionnaise chante plaisamment de son accent exotique et laisse la place au Pragois. Il nous explique qu’à la fin de chaque couplet, nous devons accompagner le refrain en tapant bruyamment de nos deux mains sur la table. Nous nous exĂ©cutons tous vigoureusement, Ă  faire trembler la maison. Jusqu’à ce que le TchĂšque plante ses yeux dans ceux de l’Allemand qui lui fait face et annonce je vais expliquer le texte de la chanson, contre l’Allemagne, avec qui nous avons toujours eu des problĂšmes ». Le pĂšlerin allemand a la dĂ©licatesse de ne pas relever l’attaque, mais l’ambiance se rafraĂźchit d’un coup et nous passons au rĂšglement de notre demi-pension. 29 €, tout Ă  fait justifiĂ©s ! Je m’aperçois alors que mon voisin, François, avance un paiement pour deux personnes. Il offre la nuitĂ©e au TchĂšque indĂ©licat qui le remercie d’un signe de tĂȘte. Quelle sympathie, quelles raisons peuvent ainsi pousser un pĂšlerin Ă  offrir un tel cadeau alors que lui-mĂȘme, nous en avons eu la preuve ce matin mĂȘme, dort parfois Ă  l’extĂ©rieur, et, il nous l’apprendra le lendemain matin lors du petit dĂ©jeuner, est sans emploi et a des enfants Ă  charge ? Rita et moi peinons Ă  trouver le sommeil. Nos rĂ©veils sonneront Ă  4 h 30. Notre train part Ă  6 h 07. La sonnerie de mon portable me tire du sommeil. Rita, qui a installĂ© son rĂ©veil elle ne sait plus oĂč, le laisse sonner un temps infini. De quoi rĂ©veiller tout le dortoir voisin ! Nous essayons d’ĂȘtre un peu plus discrĂštes pour le traverser et descendre dans la salle du petit dĂ©jeuner. EffarĂ©, le couple de jeunes Flamands, serrĂ© dans un canapĂ©, se lĂšve d’un bond. On est descendus, on ne pouvait pas dormir, avec le ronflement ! », justifie-t-il. On croit sans peine les deux jeunes gens, ayant Ă©tĂ© les auditrices, Ă  Crozant, d’un concert nasal trĂšs sonore provenant du grand Allemand. Allez dans notre chambre, vous pourrez y finir la nuit tranquillement », conseillons-nous aux deux jeunes mariĂ©s, qui montent, enveloppĂ©s dans leur drap. Nous rions de bon cƓur. Et plus encore quand nous voyons arriver François, yeux bouffis et dĂ©marche chancelante j’ai entendu du bruit et je me suis dit que ça devait l’heure de se lever ». Bien qu’un peu honteuses de notre manque de discrĂ©tion, nous pouffons encore. Puis devenons attentives quand François nous parle de la perte de son emploi de maraĂźcher, de son rĂȘve d’avoir sa propre exploitation, de l’émerveillement qu’il a ressenti en traversant les grands espaces de la Creuse oĂč il aurait la place de s’installer, les terrains en Belgique Ă©tant trop petits et trop chers, et de l’impossibilitĂ© pour lui de quitter son pays, oĂč il a ses enfants. Le chemin de Compostelle lui apportera-t-il une rĂ©ponse Ă  ses interrogations sur son futur ? Nous le lui souhaitons ardemment. EpuisĂ©es, enchantĂ©es et Ă©mues par cette soirĂ©e et cette nuit agitĂ©es, nous nous endormons dĂšs le dĂ©part du 24 octobre 2015 Septembre 2015 - Le camino del Norte d'Alain Humbert Cette annĂ©e encore j'ai repris le Chemin, celui du nord cette fois. J'avais pour projet de couvrir les 550 km qui sĂ©parent Biarritz de Gijon. Ce soir, 23 septembre, c'est mission accomplie et j'ai rejoint Santiago par le bus pour y passer 2 jours. J'ai Ă©tĂ© vraiment gĂątĂ© par la mĂ©tĂ©o car c'est sous un ciel tout bleu que j'ai dĂ©couvert ces merveilleux paysages de la cĂŽte espagnole. Janvier 2015 - Si l'on parlait de ceux qui ne partent pas !!! DrĂŽle de titre pour un site internet dĂ©diĂ© au CHEMIN », Ă  la marche. Et pourtant, derriĂšre le pĂšlerin qui s’élance, il y a souvent un Ă©poux, une Ă©pouse, des enfants, des parents, bref une famille qui vivent-ils cette absence qui est Ă  la fois un dĂ©fi, une forme d’égoĂŻsme voire un genre de 
vacances ? Pour moi c’est mon Ă©poux qui avait rĂȘvĂ© se rendre Ă  Saint-Jacques au moment de sa retraite. Donc nous voilĂ  embarquĂ©s dans les prĂ©paratifs, les rencontres avec l’association, les conseils que l’on note soigneusement. Je suis partie prenante contente de le voir rĂ©aliser cette expĂ©dition. Avec lui je regarde les livres, note les haltes, puis ce sont les vĂȘtements que l’on achĂšte ensemble. Nous faisons et refaisons le sac, nous pesons le tout, nous faisons des listes, et nous devenons des habituĂ©s des magasins de sports. Pendant qu’il s’entraĂźne, je lave, je couds, je vĂ©rifie, je me renseigne. Il y a une effervescence dans la maison, coup de fil des enfants, de la famille. Pour certains c’est un bravo, pour d’autre je suis tout simplement folle de le laisser partir seul. Et puis le grand jour arrive, un au revoir rapide et voilĂ  l’homme de ma vie » qui prend la route, la tĂȘte dĂ©jĂ  lĂ -bas. Et moi, je reste au milieu de ma grande maison, les bras ballants, n’ayant plus trop de but. Je tourne un peu en rond avec l’impression d’ĂȘtre parfaitement inutile. Il faut que je me secoue, je ne vais pas rester avec cette sensation de vide pendant deux mois, donc il me faut un but. Je vais entreprendre le rangement d’un petit grenier, dans ce dernier un tas de choses qui risquent d’ĂȘtre utiles » mais qui n’ont jamais servi ! Forte de cette rĂ©solution, j’attaque par le mĂ©nage courant et pars faire des courses, et lĂ , je dĂ©couvre les personnes de mon village trĂšs intĂ©ressĂ©es par le pĂšlerinage, posant des questions, demandant de transmettre un message au pĂšlerin » devenu un peu le leur. Puis c’est une foule de questions, de pourquoi. J’essaye de rĂ©pondre, d’expliquer et de jour en jour, de fil en aiguille, on m’invite pour un petit repas de midi, puis une soupe que je partage le soir. Chacun a Ă  cƓur de ne pas me laisser seule. Un petit exemple parmi tant d’autres Un soir vers 22 heures coupure de courant, me voilĂ  plongĂ©e dans le noir, je ne suis pas douĂ©e avec les disjoncteurs et . . . le nĂŽtre est au sous-sol. J’en suis lĂ  de mes rĂ©flexions lorsque l’on tape Ă  ma porte C’est le voisin de la villa d’à-cĂŽtĂ© qui gentiment me dit Surtout ne vous affolez pas et ne touchez Ă  rien, c’est une panne de secteur, l’électricitĂ© sera rĂ©tablie cette nuit, ça va aller ? Bon, bonne nuit ». Les jours se suivent on vient me dire un petit bonjour, on me tĂ©lĂ©phone, on s’inquiĂšte de moi. Les invitations succĂšdent aux invitations, mes journĂ©es sont occupĂ©es Ă  rendre diffĂ©rents services, Ă  un peu de marche car je vais prendre des kilos. C’est ainsi qu’arrive le moment ou je dois aller chercher mon pĂšlerin Ă  Santiago en voiture. De nouveau le cri des amis Tu vas faire 2000 kms toute seule en voiture ? ». Alors arrivent les conseils reste sur l’autoroute, fais cela en 2 ou 3 Ă©tapes, on me donne des adresses d’hĂŽtels, on me fait un plan de route, j’ai la sensation d’avoir 15 ans et des parents inquiets de me lĂącher, c’est tellement gentil de la part de tous. Enfin ! Je prends la route direction Saint-Jacques de Compostelle, et lĂ , toute seule je rĂ©alise que sans avoir marchĂ© sac au dos, j’ai fait un chemin d’entraide, un chemin de gentillesse, un chemin d’échanges, en un mot un chemin d’amitiĂ©, et finalement, tout un village a marchĂ© avec mon Ă©poux. Le regard que j’ai sur certaines personnes de mon entourage ne sera plus jamais le une derniĂšre petite chose Le grenier n'est toujours pas rangĂ©!MichĂšle La marche gĂ©nĂ©reuse de Colette et Gilbert Monnier 1400 km de Chaux dans le Territoire de Belfort jusqu'Ă  Roncevaux pour rĂ©colter des fonds contres les vous souhaitez vivre un peu de l'aventure de Colette et Gilbert, cliquer sur et vous trouverez les trois diaporamas qu'ils ont rĂ©alisĂ©s sous la rubrique " DĂ©fi Compostelle 2014". Attention, les diaporamas ne s'enchaĂźnent pas, il faut cliquer pour relancer le diaporama suivant. Mon Chemin vers Compostelle - RĂ©cit en 4 parties "Avec un couple d’amis de toujours, Marie Jeanne et Gaby, nous avons dĂ©cidĂ© en 2010 de faire » le Chemin de Compostelle. Compte tenu des contraintes de chacun, nous avons optĂ© pour rĂ©aliser le parcours sur 3 ou 4 annĂ©es".Voici le texte et les photos du pĂšlerin Alain Humbert Encore un peu de marche et de vĂ©lo ces derniers jours, entre Haute-SaĂŽne et Doubs, pour s’évader, se ressourcer, laisser les soucis loin derriĂšre soi
 TranquillitĂ© assurĂ©e, pas de touristes en cette saison, Ă  moi les forĂȘts, cours d’eau et grottes franc-comtoises ! Une petite sĂ©lection des meilleurs moments passĂ©s lĂ -bas
 Le Passage du Diable, de Kenny25 et Rootsbeber, une vraie aventure Ă  la Indiana Jones avec une ambiance vraiment particuliĂšre, beaucoup de soin et d’astuce apportĂ©s aux diffĂ©rentes Ă©tapes. La sĂ©rie Autour de Montivernage » de Wolflinger & Cho7, dont le belvĂ©dĂšre. Beaucoup de chamois pas toujours farouches dans les collines du Doubs
 La sĂ©rie Troglodytique de Kenny25, dont entre autres la fameuse Grotte de la Pucelle, ambiance opprimante dans un boyau partiellement dans l’eau
 Un balcon sur le Doubs, de Wolflinger, une T4,5 avec grimpette Ă  des Ă©chelles dans la roche ah tiens, mon vertige est venu avec moi
 et non, je n’ai pas de corde pour m’assurer
 
 mais surtout une somptueuse vue en rĂ©compense en haut ! La Grotte aux Ours oĂč l’on voit bien sur la photo que mon appareil photo a pris un coup sur la lentille
 ou alors c’est un fantĂŽme d’ours
 Quelques belles Earthcaches Ă©galement, l’environnement karstique s’y prĂȘtant bien, les cuves de Siley BlĂ©fond
 
 le Saut du Doubs
 et les points de vue aux alentours. Et d’autres caches qui ont Ă©tĂ© parmi mes prĂ©fĂ©rĂ©es, Pourquoi je prĂ©fĂšre le numĂ©rique » de l’ami Noidateam, un grand moment de rigolade
 ou pas ! Pour ceux qui connaissent la cache, j’ai fait 38Ăšme, il n’en restait pas beaucoup
 Une Wherigo sympa et drĂŽle, avec mĂȘme une bande-son, des Cacas qui rigolent si, si, ils s’appellent vraiment comme ça le trĂ©sor des chevaliers de Saint Georges. Je ne rĂ©siste pas Ă  l’envie de vous prĂ©senter leur avatar
 Une autre sĂ©rie inratable de Kenny25, Merci » créée pour sa nomination Ă  l’élection Groundspeak du gĂ©ocacheur de mois, donc une multi Triangulaire » trĂšs originale ! Ainsi qu’une sĂ©rie de camouflages particuliĂšrement retors, Entre Savoureuse et Bourbeuse », d’Hinano70. Enfin, un TB-Hotel qui est maintenant cĂ©lĂšbre, la citĂ© Dolfus conçue par Gingko, sĂ»rement un des plus beaux en France ! Un event Ă  Vesoul m’a permis de rencontrer tous les sympathiques gĂ©ocacheurs locaux, merci Ă  Noidateam de l’avoir organisĂ© ambiance trĂšs amicale, pas de grosses tĂȘtes ou mĂ©galos, juste des amis qui aiment se retrouver autour de leur passion. Encore une belle rĂ©gion de France oĂč il fait bon gĂ©o-vivre
 Voir aussi Rando-caching en Bourbonnais, GĂ©ocaches bordelaises, rando-caches dans le marais poitevin. Chaque gĂ©ocache est une histoire qui n’est identique Ă  aucune autre. » AuteurMessagePhJMembre trĂšs actifNombre de messages 196Localisation Ici-basDate d'inscription 07/02/2007Sujet A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Sam 13 FĂ©v 2021, 151 pm Bonjour,A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise petite roue en bas et Ă  gauche de la photo et comment elle fonctionne ?MerciSalutationsPhilippe XaipeModĂ©rateurNombre de messages 7608Date d'inscription 17/05/2005Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Sam 13 FĂ©v 2021, 254 pm Elle sert Ă  rĂ©guler l'entraĂźnement du poids qui anime le marteau du rĂ©veil situĂ© au dessus. Les deux trous en dessous permettent de faire passer les cordes. L'entraĂźnement en est dĂ©clenchĂ© par le palpeur que l'on voit Ă  gauche au milieu et dont l'extrĂ©mitĂ© est posĂ©e sur le limaçon du rĂ©glage du rĂ©veil au cochĂ© toutes les cases ? PhJMembre trĂšs actifNombre de messages 196Localisation Ici-basDate d'inscription 07/02/2007Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Sam 13 FĂ©v 2021, 425 pm Merci Xaipe,Donc il faut remonter le poids Ă  chaque utilisation du rĂ©veil ?SalutationsPhilippe ArnoModĂ©rateurNombre de messages 20597Date d'inscription 05/05/2005Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Sam 13 FĂ©v 2021, 706 pm PhJ a Ă©crit Merci Xaipe,Donc il faut remonter le poids Ă  chaque utilisation du rĂ©veil ?SalutationsPhilippe Comme sur tous mvts comportant la fonction JHLC, on remonte son barillet une fois l'alarme on rembobine le poids du rĂ©veil qui est trĂšs ne sais pas comment sera la troisiĂšme guerre mondiale, mais ce dont je suis sĂ»r, cÂŽest que la quatriĂšme guerre mondiale se rĂ©soudra Ă  coups de bĂątons et de silex" A. Einstein PhJMembre trĂšs actifNombre de messages 196Localisation Ici-basDate d'inscription 07/02/2007Sujet Nouveau mouvement de comtoise arrivĂ© Lun 31 Mai 2021, 1022 am Bonjour,Je viens d'acquĂ©rir ce mouvement de contoise qui change de ceux que j'ai quelques questions sur le fonctionnement La barre horizontale en haut du mouvement frappe-t-elle bien sur la cloche au changement de jour ?Sur la droite il y a une petite tirette manuelle avec un anneau en bout qui a l'air de relancer la sonnerie A quoi cela sert-elle ?Pour les mois de 30 jours comment fait-on pour passer au 1 ?De quelle Ă©poque est ce mouvement ?Merci de vos rĂ©ponsesSalutationsPhilippe pilĂ lheurePermanent passionnĂ©Nombre de messages 2039Date d'inscription 17/02/2015Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Lun 31 Mai 2021, 1227 pm heu, sauf erreur de ma partcar c'est pas trop mon dadaje vois plus une sonnerie des heures !pourquoi sonner les jours ? et Ă  quel moment le ferait on ?pour ce genre de quantiĂšme, on utilise gĂ©nĂ©ralement le cadran et donc 31 index ....avec une aiguille spĂ©cifique - XaipeModĂ©rateurNombre de messages 7608Date d'inscription 17/05/2005Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Lun 31 Mai 2021, 126 pm PhJ a Ă©crit J'ai quelques questions sur le fonctionnement La barre horizontale en haut du mouvement frappe-t-elle bien sur la cloche au changement de jour ? Ce marteau frappe la cloche au dĂ©clenchement du rĂ©veil, il est animĂ© par un poids et rĂ©gulĂ© par la roue en bas Ă  gauche. Ce mouvement lĂ  ne comporte pas de cochĂ© toutes les cases ? PhJMembre trĂšs actifNombre de messages 196Localisation Ici-basDate d'inscription 07/02/2007Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Lun 31 Mai 2021, 202 pm Autant pour moi mais comment on dĂ©place l'aiguille de rĂ©veil, quelle forme elle a ?Quelqu'un a-t-il svp une photo du cadran MerciSalutations PhJMembre trĂšs actifNombre de messages 196Localisation Ici-basDate d'inscription 07/02/2007Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Lun 31 Mai 2021, 513 pm Je commence Ă  comprendre comment la fonction rĂ©veil fonctionne mais comment l'enroulement de la corde s'effectue aprĂšs chaque "rĂ©veil" ?MerciSalutations XaipeModĂ©rateurNombre de messages 7608Date d'inscription 17/05/2005Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Lun 31 Mai 2021, 616 pm Il n'y a pas d'aiguille de rĂ©veil mais cĂŽtĂ© cadran un petit disque central en laiton Ă©tampĂ© avec les heures qui est solidaire avec le limacon central au niveau des echancrures de son canon bien visibles sur ta photo. Le rĂ©veil se remonte en tirant une chainette qui porte Ă  son extrĂ©mitĂ© un petit poids. La corde passe par les deux orifices creusĂ©s sous la roue du cochĂ© toutes les cases ? caputMembre rĂ©fĂ©rentNombre de messages 5793Localisation Ile de FranceDate d'inscription 26/08/2008Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Jeu 03 Juin 2021, 310 pm PhJ a Ă©crit Je commence Ă  comprendre comment la fonction rĂ©veil fonctionne mais comment l'enroulement de la corde s'effectue aprĂšs chaque "rĂ©veil" ?MerciSalutations Voir [url= PhJMembre trĂšs actifNombre de messages 196Localisation Ici-basDate d'inscription 07/02/2007Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Jeu 03 Juin 2021, 445 pm Merci caput,En faisant des recherches je suis tombĂ© sur ce site force de faire mal Ă  mon pauvre crane j'ai pas tout compris comment fonctionnait le remontage du rĂ©veil, Ă  l'intĂ©rieur de la gorge il y a une roue en forme d'Ă©toile comme si c'Ă©tait une chainette Ă  maillon long qui supporterait un poids d'un cotĂ© et de l'autre un anneau .Est-ce j'ai bon ?MerciSalutationsPhilippe XaipeModĂ©rateurNombre de messages 7608Date d'inscription 17/05/2005Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Jeu 03 Juin 2021, 515 pm PhJ a Ă©crit A force de faire mal Ă  mon pauvre crane j'ai pas tout compris comment fonctionnait le remontage du rĂ©veil, Ă  l'intĂ©rieur de la gorge il y a une roue en forme d'Ă©toile comme si c'Ă©tait une chainette Ă  maillon long qui supporterait un poids d'un cotĂ© et de l'autre un anneau Est-ce j'ai bon ? C'est effectivement un chaĂźne avec un anneau et poids Ă  chacune des la derniĂšre restaurĂ©e j'ai pris une simple drisse Ă  laquelle j'ai nouĂ© des noeuds rĂ©guliers. Cela fonctionne trĂšs dĂ©jĂ  avec une corde, Ă©coutez avec la cloche et vous comprendrez alors pourquoi peu de personnes Ă©quipent cette roue de sa corde pour une mise en cochĂ© toutes les cases ? caputMembre rĂ©fĂ©rentNombre de messages 5793Localisation Ile de FranceDate d'inscription 26/08/2008Sujet Re A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ? Jeu 03 Juin 2021, 641 pm Oui, comme le dit l'adage cela "rĂ©veil un mort". A quoi sert cette piĂšce sur une comtoise ?

comment changer les cordes d une comtoise